L’attitude du chrétien à l’égard des loisirs
445
Les réunions de plaisir ébranlent la foi et jettent la confusion et
le doute dans les cœurs. Le Seigneur n’accepte pas un cœur partagé.
Il veut l’homme dans sa totalité.
Très peu d’amusements populaires sont inoffensifs
— Bien
des divertissements actuellement à la mode, même parmi ceux qui
se disent chrétiens, ressemblent à ceux des païens. En effet, rares
sont les plaisirs que Satan ne fait pas concourir à la destruction des
âmes. Depuis des siècles, il emploie le théâtre pour enflammer les
passions et glorifier le vice. Il se sert des spectacles grandioses et
de la musique ensorcelante de l’opéra, il recourt au carnaval, à la
danse et aux jeux de cartes pour faire tomber les barrières morales et
pour ouvrir les portes à la sensualité. Dans tous les amusements où
l’orgueil et la bonne chère sont encouragés, où l’on oublie Dieu et
les choses éternelles, on voit Satan à l’œuvre, forgeant des chaînes
pour asservir les âmes.
Le chrétien véritable refusera de pénétrer dans tout lieu de plaisir
et de participer à tout divertissement sur lesquels il ne puisse deman-
der la bénédiction de Dieu. On ne le verra ni au théâtre ni dans une
salle de billard ou au bowling. Il ne saurait se joindre aux joyeux
danseurs ni se complaire dans aucun autre plaisir si fascinant qu’il
risque de bannir le Christ de son esprit.
A ceux qui plaident en faveur de tels divertissements, nous ré-
pondons : Au nom de Jésus de Nazareth, nous ne pouvons en toute
conscience nous y livrer. La bénédiction de Dieu ne saurait être
invoquée sur le temps passé au théâtre ou au bal. Aucun chrétien
ne souhaiterait mourir dans un tel endroit et pas un ne voudrait s’y
trouver au moment où Jésus reviendra.
Le théâtre, foyer d’immoralité
— Parmi les sources de plaisir
les plus dangereuses se trouve le théâtre. Au lieu d’être une école de
moralité et de vertu, comme on le prétend si souvent, il est le foyer
même de l’immoralité. Les spectacles qu’on y donne renforcent les
habitudes vicieuses et la tendance au péché. Des chansons vulgaires,
des gestes, des expressions, des attitudes obscènes dépravent l’ima-
gination et détruisent la moralité. Tous les jeunes qui ont l’habitude
[501]
d’assister à de telles exhibitions auront des mœurs corrompues. Il
* .
Counsels to Parents, Teachers, and Students, 345
.
* .
Patriarches et prophètes, 440
.
* .
The Review and Herald, 28 février 1882
.