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Le Foyer Chrétien
Réunions condamnables
— Beaucoup de choses sont bonnes
en elles-mêmes, mais, perverties par Satan, elles deviennent un piège
pour ceux qui n’y prennent pas garde.
Comme elles sont conduites ordinairement, les parties de plaisir
... sont aussi une entrave aux progrès véritables de l’esprit et du
caractère. Elles créent l’habitude de gaspiller son argent, de recher-
cher le plaisir et les compagnies frivoles, et trop souvent celle de la
dissipation qui donne à la vie entière une mauvaise direction. Les
parents et les maîtres peuvent faire beaucoup pour suppléer à de tels
amusements par des divertissements sains et vivifiants.
Certaines réunions tenues à — ... ont donné lieu à des parties
de plaisir qui ont jeté le discrédit sur nos institutions et sur l’Eglise.
Elles encouragent la coquetterie, la vanité, l’amour de soi, la frivolité
et la folle gaieté. Satan y est reçu en invité d’honneur et il accapare
l’esprit de ceux qui organisent de telles réunions.
Une réception de ce genre m’a été montrée ; elle réunissait des
personnes qui prétendent croire en la vérité. Quelqu’un était assis
devant l’instrument de musique et les airs que l’on chantait acca-
blaient de tristesse les anges gardiens. Il y avait de la gaieté, des
rires vulgaires, beaucoup d’entrain et une certaine griserie ; mais
cette joie était de celles qui ne peuvent être inspirées que par Satan.
Une telle euphorie, une telle frénésie devraient susciter l’indignation
de tous ceux qui aiment Dieu. Cette ambiance favorise, parmi les
participants, des pensées et des comportements sacrilèges. J’ai des
raisons de croire que certains de ceux qui prirent part à cette fête se
sont profondément repentis de leur conduite indigne.
Plusieurs réunions de ce genre m’ont été montrées. J’y ai vu la
folle gaieté, le luxe des toilettes et l’amour de soi qui s’y manifestent.
Tout le monde veut éblouir : ce ne sont qu’hilarité, gesticulations,
flatteries vulgaires et faciles et gros éclats de rire. Les yeux pétillent,
les joues sont en feu et les consciences endormies. On y fait de son
mieux pour oublier Dieu en mangeant, en buvant et en échangeant
des plaisanteries. C’est dans un tel cadre que l’on trouve son paradis.
Le ciel observe : il voit et entend tout.
[500]
* . Lettre 144, 1906.
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Education, 215
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Counsels to Parents, Teachers, and Students, 339, 340
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