Rôle du régime alimentaire
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intellectuel provient d’une surcharge de l’estomac qui fatigue le
corps et affaiblit l’esprit. —
Education, 232
(1903).
Conséquences de la gloutonnerie.
— Céder à son appétit est
de la gloutonnerie. La grande variété d’aliments absorbés au cours
d’un seul repas suffit à semer la confusion dans l’estomac et à en-
gendrer la mauvaise humeur. C’est pourquoi Dieu demande à tout
être humain de coopérer avec lui afin que nul ne dépasse ses propres
limites en matière de nourriture ou en absorbant des aliments mal-
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sains. Assouvir ainsi son appétit fortifie les propensions animales et
émousse les sentiments nobles de l’esprit. L’être tout entier est avili,
et l’homme devient l’esclave de son appétit, en choyant ses passions
sensuelles et en leur laissant libre cours. —
Manuscrit 113, 1898
.
Perte de mémoire.
— A table, vous vous montrez très gour-
mand. C’est une des causes de votre inattention et de votre perte de
mémoire. Vous affirmez certaines choses dont je me souviens, puis
vous faites volte-face pour soutenir que vous avez dit des choses
entièrement différentes. Je le savais, mais j’ai mis tout cela sur le
compte des inconséquences de votre alimentation. A quoi eût-il servi
d’en parler ? Cela n’aurait pas mis fin au mal. —
Letter 17, 1895
.
Conseils sur la Nutrition et les Aliments, 164
.
Trop manger émousse les sentiments
— L’intempérance
dans l’alimentation, même lorsqu’il s’agit d’aliments de bonne qua-
lité, aura des répercussions sur l’organisme et affaiblira les émotions
les plus subtiles et les plus saintes. Une stricte tempérance dans le
manger et le boire est essentielle au maintien de la santé et au bon
exercice de toutes les fonctions du corps.
Des habitudes de stricte tempérance, alliées à l’exercice mus-
culaire aussi bien qu’à l’exercice intellectuel, préserveront à la fois
les forces mentales et physiques et donneront une puissance d’endu-
rance à ceux qui sont dans le ministère, aux rédacteurs et à tous les
sédentaires. Nous qui prétendons prêcher la réforme sanitaire, nous
mangeons trop. Se laisser aller à son appétit, voilà la plus grande
cause de débilité physique et mentale, voilà ce qui est à la base de
la faiblesse partout apparente. —
Témoignages pour l’Église 1 :478
(1875).
* .
Voir
Conseils sur la nutrition et les aliments
, chap. “Suralimentation”, p. 155-168
.