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Tempérance
soutien, espoir et orgueil de la nation, se rendent joyeusement au
café et en sortent ruinés et perdus. —
Rayons de Santé, 193
.
La marche à la mort
— Pour enlever aux hommes le temps de
réfléchir, Satan les entraîne dans la ronde infernale des amusements
et des plaisirs de la table. Il les pousse à se donner en spectacle pour
satisfaire leur vanité. Peu à peu, la situation actuelle devient sem-
blable à celle du monde antédiluvien. La concupiscence, convoitise
des yeux, l’égoïsme, le mauvais usage du pouvoir humain, la cruauté
... sont l’œuvre du diable. Cette succession de folies et de crimes,
voilà ce que les hommes appellent “la vie”. ...
Le monde, uniquement attaché à satisfaire des désirs égoïstes,
se comporte comme si Dieu n’existait pas. Une destruction irré-
médiable et soudaine fondra bientôt sur les hommes. Beaucoup
recherchent avec tant d’insouciance leur propre plaisir qu’ils fi-
nissent par être complètement dégoûtés de la vie et par y mettre
fin. Ils dansent, s’amusent, boivent, fument, satisfont leurs passions
animales et, ce faisant, marchent comme des bœufs vers l’abattoir.
Satan emploie tous ces stratagèmes et ces séductions pour faire avan-
cer les hommes sans qu’ils s’en rendent compte sur le chemin de
la perdition ; alors le Seigneur se lèvera de son trône et punira les
habitants de la terre de leurs iniquités ; alors la terre montrera son
sang et ne couvrira plus ses morts. Le monde tout entier semble
participer à une marche vers la mort. —
Evangelism, 26
.
Le fléau est apporté aux nations païennes
— Les nations qui se
disent chrétiennes exportent ce poison dans les pays païens. On ap-
prend aux indigènes à boire de l’alcool. Il est parmi eux des hommes
intelligents qui protestent contre ce breuvage mortel et cherchent
vainement à protéger leur pays de ses ravages. Les nations civili-
sées contraignent les indigènes à acheter du tabac, de l’alcool et
de l’opium. Les passions de ceux-ci, stimulées par la boisson, les
conduisent bientôt à une dégradation inconnue auparavant. C’est
ainsi que la tâche du missionnaire chrétien dans ces pays est paraly-
sée.
De cette manière, par leur contact avec les peuples qui devraient
leur apprendre à connaître le vrai Dieu, les païens sont initiés à des
vices qui détruisent leurs tribus et leurs races. Et dans les régions
enténébrées de la terre, les hommes civilisés sont haïs à cause de la
malédiction qu’ils y ont apportée. —
Rayons de Santé, 193, 194
.
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