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La captivité assyrienne
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”Les coureurs allèrent avec les lettres du roi et de ses chefs dans
tout Israël et Juda. Et d’après l’ordre du roi, ils dirent : Enfants d’Is-
raël, revenez à l’Eternel, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, afin
qu’il revienne à vous, reste échappé de la main des rois d’Assyrie. ...
Ne raidissez donc pas votre cou, comme vos pères ; donnez la main
à l’Eternel, venez à son sanctuaire qu’il a sanctifié pour toujours, et
servez l’Eternel, votre Dieu, pour que sa colère ardente se détourne
de vous. Si vous revenez à l’Eternel, vos frères et vos fils trouveront
miséricorde auprès de ceux qui les ont emmenés captifs, et ils re-
viendront dans ce pays ; car l’Eternel, votre Dieu, est compatissant
et miséricordieux, et il ne détournera pas sa face de vous, si vous
revenez à lui
“Les coureurs allèrent ainsi de ville en ville dans le pays
d’Ephraïm et de Manassé, et jusqu’à Zabulon”, publier le message
dont Ezéchias les avait chargés. Israël aurait dû reconnaître alors,
dans cette invitation, un appel à la repentance. Mais le reste des dix
tribus qui vivait encore dans le territoire jadis prospère du royaume
du nord traita les messagers du roi avec indifférence, même avec
mépris. “On se riait et l’on se moquait d’eux.” Quelques-uns cepen-
dant répondirent avec empressement à l’invitation royale. “Quelques
hommes d’Aser, de Manassé et de Zabulon s’humilièrent et vinrent
à Jérusalem ... pour célébrer la fête des pains sans levain
Deux ans plus tard environ, les armées assyriennes, conduites par
Salmanasar, investirent la ville de Samarie. Au cours de ce siège, une
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grande partie de la population périt, autant par la faim et la maladie
que par les armes. La ville et la nation capitulèrent, le malheureux
reste des dix tribus fut emmené en captivité en Assyrie et dispersé
dans les provinces de ce royaume.
La ruine qui fondit sur les tribus du royaume du nord était l’effet
du châtiment direct du ciel. Les Assyriens ne furent que les instru-
ments employés par le Seigneur dans l’exécution de ses desseins.
Par la bouche d’Esaïe, qui commença à prophétiser peu de temps
avant la chute de Samarie, Dieu disait de l’armée assyrienne : Elle
est la “verge de ma colère”, “la verge dans ma main”, “l’instrument
de ma fureur
.
29.
2 Chroniques 30 :5-9
30.
2 Chroniques 30 :10-13
31.
Ésaïe 10 :5