Page 651 - Patriarches et Proph

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Le règne de David
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jour où Dieu seul devait être adoré, le roi voulait se présenter devant
le Seigneur de la même manière que ses sujets.
Bientôt, le vaste cortège se remit en route au son d’une fanfare
composée de divers instruments accompagnés de milliers de voix
humaines. Animé d’un saint transport, David marquait le rythme
de la musique, il “sautait et dansait devant l’Éternel”. On a cité
cet exemple pour justifier la coutume moderne, si populaire, de la
danse. Mais l’acte du roi David n’a pas le moindre rapport avec les
danses nocturnes et sensuelles de notre époque, divertissement où
l’on sacrifie au plaisir sa santé et sa moralité.
Les habitués du bal et des salles de danse ne songent pas à adorer
Dieu. La prière et les cantiques y seraient déplacés. Ce fait à lui seul
prouve le contraste entre les deux genres de danses. Les chrétiens
ne peuvent participer à des amusements qui ont pour tendance de
diminuer leur amour des choses saintes et leur joie dans le service de
Dieu. La musique et les danses offertes à Dieu en tribut de louanges,
à l’occasion du transfert de l’arche, n’avaient aucune ressemblance
avec la dissipation qui caractérise la danse moderne. D’un côté,
on s’attachait à glorifier Dieu ; de l’autre, on adopte une invention
de Satan ayant pour but de porter les hommes à l’oublier et à le
déshonorer.
La procession triomphante qui suivait le symbole sacré du Roi
invisible d’Israël arriva en vue de la capitale. A ce moment, un
hymne retentit. Il avertissait les sentinelles postées sur les murailles
d’ouvrir les portes de la ville. Il disait :
Portes, élevez vos voûtes !
Ouvrez-vous toutes grandes, portes éternelles,
Et le roi de gloire entrera.
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Un chœur accompagné d’instruments demanda alors :
Qui est-il ce Roi de gloire ?
Un autre chœur répondit :
C’est l’Éternel, le fort, le puissant,
L’Éternel, puissant dans les batailles.
Des centaines de voix s’unirent ensuite pour chanter le refrain
triomphal :