L’exode
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Il est mon Dieu : Je le glorifierai.
Il est le Dieu de mon père : Je le célébrerai.
L’Éternel est le Maître des batailles :
Son nom est l’Éternel.
Il a précipité dans la mer les chars du Pharaon et son armée,
Et l’élite de ses combattants a été noyée dans la mer Rouge.
Les flots se sont fermés sur eux ;
Ils sont descendus comme une pierre au fond des eaux.
Ta main droite, ô Éternel, a révélé sa puissance.
Ta droite, ô Éternel, a écrasé l’ennemi. ...
Qui est semblable à toi, parmi les dieux, ô Éternel !
Qui est semblable à toi, qui as la sainteté pour parure. ...
Tu as guidé, par ta miséricorde,
Ce peuple que tu as délivré.
Tu l’as dirigé, par ta puissance,
Vers ta demeure sainte.
En apprenant ces prodiges, les peuples tremblent ;
La frayeur et l’angoisse pèsent sur eux ;
La puissance de ton bras
Les rendra immobiles comme la pierre,
Jusqu’à ce que ton peuple ait passé, ô Éternel,
Jusqu’à ce qu’ait passé
Le peuple que tu as acquis.
Tu les conduiras, tu les établiras
Sur la montagne que tu leur donnes pour héritage,
Dans le lieu, ô Éternel, dont tu as fait ta demeure
Chanté par tout un peuple, ce cantique magnifique monta comme
le rugissement de l’océan. Ses échos, répercutés par les monts en-
vironnants, traversèrent la mer et le désert. Les femmes d’Israël,
Marie, sœur de Moïse, en tête, le reprirent, en s’accompagnant de
danses et de tambourins.
Cet hymne, ainsi que la grande délivrance qu’il commémorait, fit
sur le peuple hébreu une impression ineffaçable. De siècle en siècle,
il fut chanté par les prophètes et les chantres d’Israël pour proclamer
que l’Eternel est la force et la délivrance de tous ceux qui se confient
en lui. Mais ce cantique n’appartient pas au peuple juif seulement. Il
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Exode 15 :1-17