Page 55 - Premiers Ecrits (1970)

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de même que le quatrième. Je vis que Dieu n’avait pas changé le
sabbat, car Dieu ne change jamais. Mais le pape, lui, a changé le
septième jour au premier jour de la semaine ; car il voulait changer
les temps et la loi.
Et je vis que si Dieu avait changé le sabbat du septième jour
au premier jour de la semaine, il aurait changé le commandement
qu’il avait écrit sur les tables de pierre, qui sont maintenant dans
l’arche du lieu très saint du temple qui est dans les cieux. Il l’aurait
ainsi modifié : “Le premier jour est le jour du repos de l’Eternel, ton
Dieu.” Mais je vis qu’il n’avait pas changé depuis le jour où il fut
écrit par le doigt même de Dieu sur les tables de pierre données à
Moïse sur le mont Sinaï : “Le septième jour est le jour du repos de
l’Eternel, ton Dieu.” Je vis que le saint sabbat est, et restera, le mur
de séparation entre le véritable Israël de Dieu et les incroyants ; et
que le sabbat est la grande vérité qui unira les cœurs des enfants de
Dieu.
Je vis que Dieu avait des enfants qui ne connaissaient pas encore
le sabbat et, par conséquent, ne l’observaient pas. Ils n’avaient pas
rejeté la lumière à cet égard. Et au commencement du temps de
détresse, nous étions remplis du Saint-Esprit alors que nous partions
ensemble proclamer la vérité du sabbat
Les Eglises et les soi-disant
Adventistes étaient furieux de ne pouvoir réfuter cette vérité. (Voir
Appendice.) A ce moment-là, les élus de Dieu virent clairement que
nous étions dans la vérité ; ils se joignirent à nous et souffrirent la
persécution. Je vis l’épée, la famine, la peste et une grande confusion
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dans le pays. Les méchants nous accusèrent d’avoir attiré sur eux
ces calamités, ils se levèrent et se concertèrent pour débarrasser la
terre d’êtres tels que nous, dans l’espoir d’enrayer le mal.
Pendant le temps de détresse, nous nous enfuîmes tous des villes
et des villages, mais nous fûmes poursuivis par les méchants, qui
entraient dans les maisons des saints munis d’une épée. Ils levaient
celle-ci sur nous pour nous tuer, mais elle se brisait comme un
fétu de paille. Alors nous criâmes tous jour et nuit pour obtenir la
délivrance, et nos cris parvinrent jusqu’à Dieu. Le soleil apparut, et la
lune s’arrêta. Les cours d’eau cessèrent de couler ; de lourds nuages
noirs s’amoncelèrent dans le ciel et se heurtèrent les uns les autres.
1.
Voir page 85.