Appendice
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arriver à la perfection dans la chair et ne plus pécher. Plus tard elle
écrit :
“Ils prétendaient que ceux qui sont sanctifiés ne peuvent plus
pécher. Et tout naturellement ils en arrivèrent à croire que les af-
fections et les désirs des sanctifiés étaient toujours bons, et qu’ils
ne seraient jamais en danger de faire le mal. Mais ces sophismes
les poussaient à commettre les péchés les plus graves sous le man-
teau de la sanctification ; et grâce à ces élucubrations, l’influence
du mesmérisme faisait des ravages parmi ceux qui les écoutaient et
qui ne discernaient pas le mal qui se cachait sous ces belles mais
séductrices théories...
” Les séductions de ces faux docteurs me furent clairement
révélées, et je vis ce qui était écrit à ce sujet dans le livre du ciel.
Tandis qu’ils prétendaient posséder une sainteté parfaite, leurs actes
étaient odieux aux yeux du Seigneur.”
Life Sketches of Ellen G.
White, 83, 84
.
Pages 116, 117.
La sainte Cène ; l’ablution des pieds par les
femmes et le saint baiser.
— Les pionniers de l’Eglise Adventiste
du Septième Jour, ayant accepté la vérité du sabbat, tenaient es-
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sentiellement à suivre la Parole de Dieu en toutes choses. Mais ils
voulaient aussi éviter les mauvaises interprétations de cette Parole :
les extrêmes, le fanatisme. Ils comprirent très bien le privilège et
l’obligation de pratiquer la sainte Cène, établie dans l’Eglise par
notre Seigneur. Mais il y avait parmi eux quelque incertitude au
sujet de l’ablution des pieds et du saint baiser. Dans cette vision,
Dieu éclaircit certains points délicats qui devaient guider et protéger
l’Eglise.
En ce qui concernait la fréquence de ces ordonnances, quelques-
uns insistaient pour qu’on les pratique une fois par an, mais des
instructions furent données pour que la sainte Cène soit pratiquée
plus souvent. Aujourd’hui, l’Eglise Adventiste en général commé-
more la mort du Seigneur quatre fois par an.
Des conseils furent aussi donnés au sujet de l’ablution des pieds.
Il semble qu’il y ait eu différentes opinions sur la manière de pro-
céder. D’aucuns prenaient des initiatives dont le résultat était la
“confusion”. Il fut recommandé que cette ordonnance soit pratiquée
avec prudence, de telle sorte que des préjugés ne puissent se faire
jour à ce sujet. On se posait aussi la question de savoir si les frères