Page 306 - Premiers Ecrits (1970)

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Premiers Ecrits
et les sœurs devaient se laver les pieds mutuellement. M
me
White
donna alors des indications tirées de l’Ecriture à ce sujet. Il ne serait
pas déplacé pour une femme — apparemment dans certaines condi-
tions — de laver les pieds d’un homme, mais elle déconseillait à un
homme de laver les pieds d’une femme.
Au sujet du saint baiser, voici ce que dit le
S.D.A. Bible Com-
mentary
:
“En Orient surtout, le baiser était un mode courant d’exprimer
son amour et son amitié en se saluant. Voir
Luc 7 :45
;
Actes 20 :37
.
Le ‘saint baiser’, ou le ‘baiser fraternel’ (
1 Pierre 5 :14
, Synodale),
était une marque d’affection chrétienne. Il semble être devenu une
coutume chez les premiers chrétiens de se donner le ‘baiser de paix’
à l’occasion de la sainte Cène (Justin Martyr,
lère Apologie
65).
Plus tard, certains écrits indiquent que ce n’était pas la coutume de
donner le ‘saint baiser’ au sexe opposé (
Constitutions apostoliques
II. 57 ; VII. 11).” —
The S.D.A. Bible Commentary 7 :257, 258
.
Il semble avoir été la coutume chez les premiers Adventistes du
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Septième Jour d’échanger le saint baiser à l’ablution des pieds. On
ne trouve nulle part dans nos écrits que ce soit mal de pratiquer le
saint baiser entre les hommes et les femmes, mais il est conseillé à
tous de s’abstenir de ce qui a quelque apparence de mal.
Page 118.
Faire du bruit.
— Le filet évangélique ramasse toutes
sortes de gens. Certains adventistes croyaient que leur expérience
religieuse n’avait aucune valeur si elle n’était accompagnée de dé-
monstrations bruyantes en louant Dieu, en prononçant des prières
exaltées et des “amen” retentissants. Ici encore il fallut donner des
avertissements, recommander l’ordre et la solennité aux services
religieux.
Pages 82, 229-232.
William Miller.
— En parlant du grand réveil
adventiste en Amérique au cours des décennies de 1830-1840 et
1840-1850, M
me
White mentionne souvent William Miller. Dans
La
Tragédie des Siècles,
il y a un long chapitre sur la vie et le ministère
de cet homme de Dieu, sous le titre “Un réformateur américain”
(p. 355-381). William Miller naquit à Pittsfield (Massachusetts),
en 1782, et mourut à Low Hampton (New York), en 1849. Il avait
quatre ans lorsque ses parents allèrent se fixer à Low Hampton (New
York), près du lac Champlain, et il grandit dans une ferme. Il aimait
l’étude et il lisait beaucoup. Il devint un chef dans sa communauté.