Page 302 - Premiers Ecrits (1970)

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Premiers Ecrits
survécurent : l’Eglise chrétienne adventiste, dont les membres sont
peu nombreux, et les Adventistes du Septième Jour.
Il y en eut relativement peu parmi les adventistes qui maintinrent
leur confiance dans l’accomplissement de la prophétie en 1844. Mais
ceux qui furent fidèles acceptèrent le message du troisième ange
avec l’observation du sabbat. Parlant de cette période critique, M
me
White écrivit plus tard :
“Si les adventistes, après le grand désappointement de 1844,
s’étaient cramponnés à leur foi ; s’ils s’étaient laissé conduire par la
providence divine ; s’ils avaient reçu le message du troisième ange et
l’avaient proclamé par la puissance du Saint-Esprit, ils auraient vu le
salut de Dieu, le Seigneur aurait puissamment secondé leurs efforts,
l’œuvre serait achevée, et le Christ serait revenu pour chercher les
siens et les introduire dans les demeures éternelles.
”Mais dans la période de doute et d’incertitude qui suivit le
désappointement, un grand nombre d’adventistes abandonnèrent
leur foi. Des dissensions et des divisions s’ensuivirent. La majorité
d’entre eux combattirent par la parole et par la plume les quelques
croyants qui, se confiant dans la providence divine, reçurent la ré-
forme sur le sabbat et commencèrent à proclamer le message du
troisième ange. Beaucoup parmi ceux qui auraient dû vouer leur
temps et leurs talents à avertir le monde, étaient absorbés par leur op-
position à la vérité du sabbat, et, à leur tour, ceux qui étaient fidèles
à cette vérité, devaient nécessairement employer leur temps et leur
énergie à la défendre. Ainsi, l’œuvre était paralysée, et le monde,
laissé dans les ténèbres. Si tous les adventistes avaient été unis sur
l’observation des commandements de Dieu et la foi de Jésus, comme
notre histoire eût été différente !”
Selected Messages 1 :68
.
Pages 42-45.
La porte ouverte et la porte fermée.
— Lorsque
dans
La Tragédie des Siècles,
M
me
White parle du grand Mouvement
[300]
adventiste et du désappointement du 22 octobre 1844 et de ce qui se
produisit immédiatement après le désappointement, elle fait mention
de la conclusion inévitable à laquelle on arriva pendant une courte
période : “la porte de la miséricorde était fermée”. Mais elle ajoute :
“L’étude de la question du sanctuaire leur apporta des nouvelles
lumières.” Voir
La tragédie des siècles, 473
et tout le chapitre “Dans
le lieu très saint”, p. 465-475.