Appendice
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proclama. Il travaillait à Portland (Maine), quand il tomba malade,
en 1843. Il mourut de tuberculose le 25 juin 1844. C’est vers lui
que M
me
White, alors jeune fille, se rendit pour demander conseil
lorsque, découragée, Dieu lui parla dans deux songes. Voir
Premier
écrits, 12 et 78-81
;
Prophetic Faith of Our Fathers 4 :780-782
.
Lorsque M
me
White eut une vision des événements qui suivirent
la seconde venue du Christ, elle parla avec ces hommes des ex-
périences par lesquelles avaient passé les croyants du Mouvement
adventiste. Elle semble participer elle-même aux événements dont
elle parle.
Page 21.
Le mesmérisme.
— Pour justifier leur opposition,
quelques ennemis des premières visions de M
me
White l’accusaient
d’être sous l’influence du mesmérisme, un phénomène connu aujour-
d’hui sous le nom d’hypnotisme. L’hypnose est un état qui ressemble
au sommeil, produit par la suggestion. Le sujet hypnotisé, étant en
rapport avec celui qui le suggestionne, répond à ce qu’il en attend.
Quand un médecin “mesmérite” voulut hypnotiser M
me
White, il en
fut incapable.
Dès le début de son ministère, M
me
White dénonça les périls
de l’hypnotisme, et elle reçut souvent des instructions à cet égard.
Elle met en garde contre la pratique consistant à dominer l’esprit
ou la volonté d’un autre. Voir
Rayons de Santé, 120, 121
;
Medical
Ministry, 110-112
;
Selected Messages 2 :349, 350, 353
.
Pages 22, 33.
Adventistes de nom.
— Ceux qui s’unirent pour
proclamer le premier message et le second, mais qui rejetèrent celui
du troisième ange ainsi que la vérité du sabbat, et qui néanmoins
continuaient à croire à la venue du Christ, sont appelés par M
me
White “ceux qui se disaient adventistes”, ou “qui rejetaient la vé-
rité présente” (p. 69). Elle parle aussi de “différents groupes qui
professent des croyances adventistes” (p. 124). Dans nos premières
publications ils étaient parfois appelés “adventistes du premier jour”.
L’expression “Eglises nominales” est aussi employée pour désigner
ces églises et il nous est dit qu’elles “étaient tombées” parce que “la
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froideur et la mort régnaient dans leur sein” (p. 116).
Un grand nombre de chrétiens furent désappointés à l’automne
de 1844, lorsque le Christ ne revint pas comme ils l’attendaient. Les
adventistes se divisèrent alors en plusieurs groupes. Deux de ceux-ci