accepté le message proclamé avec tant de force. Ellen White parle
de cela dans
La Tragédie des Siècles :
“Une fois la grande date passée, dit-elle, croyant être arrivés au
moment critique où l’œuvre de Jésus comme intercesseur devant
le Père avait pris fin, ils continuèrent de croire que la venue du
Seigneur était proche. Il leur semblait voir dans les Ecritures que le
temps de grâce devait se terminer quelque temps avant le retour du
Seigneur sur les nuées du ciel. Cela leur paraissait prouvé par les
passages qui décrivent le temps où l’on cherchera, où l’on frappera,
où l’on pleurera, mais en vain, devant la porte de la miséricorde. Et
ils étaient à se demander si ce temps n’était pas venu. Ayant averti
le monde de l’approche du jugement, ils crurent avoir achevé leur
œuvre, et se désintéressèrent du salut des pécheurs. Les moqueries
blasphématoires des impies étaient pour eux une preuve de plus que
l’Esprit de Dieu avait abandonné les contempteurs de sa miséricorde.
Tout cela les confirmait dans la conviction que le temps de grâce
avait pris fin ; ou, pour nous servir de leur expression, que la ‘porte
de la miséricorde était fermée’.”
La tragédie des siècles, 472, 473
.
Puis M
me
White continue à montrer comment la lumière se fit
jour sur cette question :
[XXVII]
“L’étude de la question du sanctuaire leur apporta des lumières
nouvelles. Elle leur apprit qu’ils avaient eu raison de penser qu’un
fait important devait se produire à la fin des 2300 jours, donc en
1844. Mais s’il était vrai que s’était fermée la porte de la miséricorde
par laquelle l’humanité avait eu accès auprès de Dieu pendant dix-
huit siècles, une autre porte s’était ouverte, et le salut était offert
aux hommes par l’intercession du Sauveur dans le lieu très saint.
Une partie de sa tâche n’avait pris fin que pour faire place à l’autre.
Il restait une ‘porte ouverte’ dans le sanctuaire céleste où Jésus
intercédait en faveur des pécheurs.
”On comprit alors ces paroles de Jésus à son Eglise : ‘Voici ce
que dit le Saint, le Véritable, Celui qui a la clef de David, Celui
qui ouvre, et personne ne fermera, Celui qui ferme et personne
n’ouvrira : Je connais tes œuvres... J’ai mis devant toi une porte
ouverte que personne ne peut fermer.’
”Ce sont ceux qui, par la foi, suivent le Sauveur dans son œuvre
d’expiation et de médiation en leur faveur qui en seront les bénéfi-
ciaires.”
La tragédie des siècles, 473
.