Page 13 - Premiers Ecrits (1970)

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d’une concordance. C’est ainsi qu’il arriva à l’étude des prophéties
concernant le retour littéral et personnel du Christ. Il s’attaqua aussi
aux grandes prophéties, particulièrement aux 2300 jours de (
Daniel 8
et 9
), qu’il rapprocha de la prophétie (d’
Apocalypse 14
), où se trouve
le message de l’ange proclamant l’heure du jugement.
Apocalypse
14 :6, 7
. A la page 229 de
Premiers Ecrits,
M
me
White déclare
que Dieu envoya son ange pour toucher le cœur de Miller, afin de
l’amener à étudier les prophéties.
Dans son enfance, M
me
White assista à deux séries de confé-
rences données par William Miller dans la ville de Portland, Maine.
Elles firent sur son cœur une impression profonde et durable. Mais
laissons-la parler elle-même des prophéties, telles que William Mil-
ler les présentait alors à son auditoire. Pour cela lisons ce qu’elle dit
dans son livre
La Tragédie des Siècles
:
“La prophétie qui lui parut révéler le plus nettement le temps
de la venue du Seigneur était celle du prophète Daniel (
chapter 8
,
verset 14
) : ‘Deux mille trois cents soirs et matins ; puis le sanctuaire
sera purifié.’ Prenant, suivant sa règle, les Ecritures comme leur
propre interprète, Miller apprit que, dans la prophétie symbolique,
un jour représente une année, et qu’ainsi la période des deux mille
[X]
trois cents jours prophétiques s’étendait bien au-delà de la fin de
la dispensation judaïque, et ne pouvait s’appliquer au sanctuaire
de cette dispensation. Adoptant l’idée généralement reçue, à savoir
que notre terre était le sanctuaire de la dispensation chrétienne,
Miller en conclut que la purification du sanctuaire prédite par Daniel
n’était autre que l’embrasement de notre globe à l’apparition du
Seigneur. Ensuite, il réfléchit que s’il lui était possible de déterminer
le point de départ de la période des deux mille trois cents jours,
rien ne serait plus aisé que de trouver la date du retour du Seigneur.
Ainsi serait révélée l’heure du grand dénouement, celle où la société
actuelle, ‘avec son orgueil et sa puissance, sa pompe et sa vanité,
sa méchanceté et son oppression, prendra fin’, l’heure où la terre
sera enfin affranchie ‘de la malédiction sous le poids de laquelle elle
gémit ; où la mort sera détruite ; où les serviteurs de Dieu recevront
leur récompense, aussi bien que les prophètes et les saints et ceux qui
craignent le nom de Dieu, et où seront détruits ceux qui détruisent la
terre’.