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Le Foyer Chrétien
cun devrait redevenir enfant avec ses enfants, leur rendant tous les
instants aussi agréables que possible. Que la journée entière soit
consacrée à la détente. L’exercice en plein air sera excellent pour
la santé de ceux que leur emploi oblige à la sédentarité. Tous ceux
qui le peuvent devraient se faire un devoir d’agir ainsi. Ils n’ont rien
à y perdre, mais tout à y gagner. Après quoi ils pourront retourner
à leurs occupations avec une vitalité accrue, un courage nouveau
et reprendre leur travail avec entrain, et, de plus, ils seront mieux
préparés à résister à la maladie.
Sachez apprécier les charmes de la nature
— Ne pensez pas
que Dieu veuille nous voir renoncer à tout ce qui peut nous rendre
heureux ici-bas. Tout ce qu’il nous demande, c’est d’abandonner ce
qui s’oppose à notre bien et à notre bonheur.
Ce Dieu, qui a planté les arbres majestueux et les a revêtus d’un
feuillage abondant, qui nous a donné les fleurs aux couleurs brillantes
et chatoyantes, et dont nous voyons la main et l’amour à l’œuvre dans
tous les domaines de la nature, n’a pas l’intention de nous rendre
malheureux ; il ne désire pas nous empêcher d’aimer ces choses et
d’y prendre plaisir. Il veut au contraire que nous en jouissions. Son
but est que nous soyons heureux au milieu des beautés de la nature,
car il en est le Créateur.
Rencontres amicales
— Les réunions amicales sont extrême-
ment profitables et instructives lorsque ceux qui se rencontrent ont
l’amour de Dieu dans leur cœur, lorsqu’ils se réunissent pour échan-
ger des idées concernant la Parole de Dieu ou pour étudier les mé-
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thodes destinées à l’avancement de son œuvre et au bien de leurs
semblables. Quand le Saint-Esprit est considéré comme l’hôte bien-
venu à ces réunions, que rien n’y est dit ou fait qui puisse lui déplaire,
Dieu est honoré, et ceux qui y participent en sortent vivifiés et fort-
fiés.
L’esprit qui préside à ces rencontres et notre propre compor-
tement devraient être tels que nous puissions rentrer chez nous la
conscience nette de toute offense envers Dieu et envers les hommes,
avec le sentiment que nous n’avons blessé ni froissé d’aucune ma-
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Testimonies for the Church 1 :514, 515
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The Review and Herald, 25 mai 1886
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The Youth’s Instructor, 4 février 1897
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