Chapitre 79 — Nécessité des loisirs
            
            
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              [479]
            
            
              Vues extrêmes au sujet des loisirs
            
            
              — Il est des gens à l’imagi-
            
            
              nation malade pour lesquels la religion est un tyran qui les gouverne
            
            
              avec une verge de fer. Ils se lamentent constamment sur leur dé-
            
            
              pravation et gémissent sur quelque péché imaginaire. Il n’y a pas
            
            
              d’amour dans leurs cœurs. Ils arborent toujours une mine renfro-
            
            
              gnée et sont choqués par le rire innocent d’un enfant ou de quelque
            
            
              autre personne. Ils considèrent toute récréation et tout amusement
            
            
              comme un péché ; ils pensent que l’on doit affecter sans cesse une
            
            
              expression aussi austère et rigide que la leur. C’est là un extrême.
            
            
              L’autre extrême consiste à croire que l’esprit doit être constamment
            
            
              prêt à inventer de nouveaux divertissements afin de conserver la
            
            
              santé. On prend ainsi l’habitude de se trouver dans un état de conti-
            
            
              nuelle excitation et on se sent mal à l’aise dès qu’on en est privé.
            
            
              Les vrais principes du christianisme procurent à tous une source de
            
            
              bonheur dont on ne peut mesurer ni la hauteur, ni la profondeur, ni
            
            
              la longueur, ni la largeur.
            
            
            
              Stimuler l’esprit et vivifier le corps
            
            
              — S’ils se proposent d’em-
            
            
              ployer leurs forces physiques et mentales pour la gloire de Dieu, les
            
            
              chrétiens ont le droit et le devoir de stimuler leur esprit et de fortifier
            
            
              leur corps par de saines récréations. Nos distractions ne devraient
            
            
              pas dégénérer en scènes de gaieté folle, qui tournent finalement à
            
            
              la bêtise. Nous pouvons les concevoir d’une manière telle qu’elles
            
            
              élèvent ceux qui y prennent part, leur fassent du bien, et qu’elles
            
            
              nous qualifient tous pour un meilleur accomplissement des devoirs
            
            
              qui nous incombent en tant que chrétiens.
            
            
            
              [480]
            
            
              Il m’a été montré que les observateurs du sabbat travaillaient
            
            
              trop dur sans s’accorder ni détente ni repos. Le délassement est
            
            
              nécessaire à ceux qui travaillent manuellement et plus encore à ceux
            
            
              dont les activités sont purement intellectuelles. Imposer à nos esprits
            
            
              * .
            
            
              Témoignages pour l’Église 1 :201, 202
            
            
              .
            
            
              * .
            
            
              The Health Reformer, juillet 1871
            
            
              .
            
            
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