L’influence de la lecture
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pour les romans de fiction doit être dominée sans retard. Des me-
sures énergiques devraient être prises pour maintenir l’esprit dans
un comportement normal.
Evitez de favoriser le goût pour la fiction
— Que liront nos
enfants ? C’est une question sérieuse qui exige une réponse tout
aussi sérieuse. Cela me chagrine de voir dans des familles adven-
tistes des périodiques et des journaux contenant des feuilletons dont
l’influence sur l’esprit des enfants et des jeunes ne saurait être béné-
fique. J’ai pu observer ceux dont le goût pour la fiction a été ainsi
encouragé. Ils ont eu l’occasion d’entendre des exposés sur la vérité,
d’être éclairés sur la raison d’être de notre foi ; mais, avec le temps,
ils ont perdu le sens du sacré ainsi que leurs habitudes de piété.
Ceux qui aiment lire des récits de fiction favorisent en eux un
penchant qui détruit la spiritualité et ternit la beauté du livre sacré.
L’abondance de livres dangereux
— Le monde est saturé de
livres qu’il vaudrait mieux brûler que répandre. Il serait préférable
que les jeunes ne lisent jamais ces histoires à sensation qui sont
publiées et diffusées pour des raisons essentiellement commerciales.
Ces livres exercent une fascination diabolique. ...
L’habitude de lire des romans constitue l’un des moyens dont
Satan se sert pour détruire les âmes. Elle provoque une excitation
artificielle et malsaine, enflamme l’imagination, détourne l’esprit de
toute pensée féconde et le disqualifie pour tout exercice spirituel.
Elle détache l’âme de la prière et de l’amour du sacré.
Les romans, les récits futiles ou tragiques sont un fléau pour le
lecteur. L’auteur peut prétendre en tirer un enseignement moral, et
même y introduire des sentiments religieux, mais tout cela ne sert
bien souvent qu’à en voiler la folie et le vide.
Les auteurs incroyants
— Un danger, contre lequel nous de-
vrions constamment nous mettre en garde, est la lecture d’ouvrages
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écrits par des auteurs incroyants. Ils sont inspirés par l’ennemi de la
vérité, et personne ne peut les lire sans mettre son âme en péril. Il
est vrai que lorsqu’on s’y est laissé prendre, on peut s’en détacher ;
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Counsels to Parents, Teachers, and Students, 136
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Counsels to Parents, Teachers, and Students, 132
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The Youth’s Instructor, 9 octobre 1902
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Counsels to Parents, Teachers, and Students, 133, 134
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Le ministère de la guérison, 381
Rayons de santé, p. 266, 267.