Chapitre 49 — Des aides pour la mère
            
            
              Les enfants doivent prêter leur concours dans le cercle fa-
            
            
              milial
            
            
              — Les enfants, comme les parents, ont des devoirs importants
            
            
              à remplir. Il faudrait leur enseigner qu’ils font partie intégrante du
            
            
              foyer. Ils y sont nourris, vêtus, soignés et aimés. En reconnaissance
            
            
              de ces nombreux bienfaits, ils devraient participer au bien-être de la
            
            
              famille et s’efforcer de la rendre heureuse.
            
            
            
              Que chaque mère apprenne à ses enfants qu’ils sont membres de
            
            
              la cellule familiale et qu’ils doivent en partager les charges. Chacun
            
            
              devrait porter ces responsabilités aussi fidèlement que les membres
            
            
              d’église assurent celles de l’église.
            
            
              Faites comprendre aux enfants qu’en faisant les commissions,
            
            
              ils aident leurs parents. Donnez-leur quelques travaux à faire pour
            
            
              vous et dites-leur qu’ils auront ensuite du temps pour jouer.
            
            
            
              Les enfants ont l’esprit vif et ils ont besoin d’être associés aux
            
            
              différentes tâches de la vie quotidienne. ... Ils ne devraient jamais
            
            
              être livrés à eux-mêmes. Il faudrait que les parents y veillent person-
            
            
              nellement.
            
            
            
              Obligations des parents et des enfants
            
            
              — Les parents ont le
            
            
              devoir de nourrir, d’habiller et d’instruire leurs enfants, et les enfants
            
            
              doivent rendre service à leurs parents, joyeusement, spontanément
            
            
              et fidèlement. Lorsque les enfants ne se sentent plus obligés de
            
            
              partager avec leurs parents les soucis et les charges de l’existence,
            
            
              qu’éprouveraient-ils si ces derniers ne se sentaient plus obligés de
            
            
              subvenir à leurs besoins ? En manquant au devoir qui leur incombe
            
            
              — être utiles à leurs parents, alléger leur tâche en faisant à leur
            
            
              place que ce qui pourrait leur être désagréable et fatigant — , les
            
            
              enfants perdent l’occasion de mieux apprendre à se rendre utiles
            
            
              dans l’avenir.
            
            
            
              [273]
            
            
              * .
            
            
              Le ministère de la guérison, 332
            
            
              (Rayons de santé, p. 50).
            
            
              * .
            
            
              The Review and Herald, 23 juin 1903
            
            
              .
            
            
              * . Manuscrit 57, 1897.
            
            
              * .
            
            
              The Youth’s Instructor, 20 juillet 1893
            
            
              .
            
            
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