Page 101 - Le Foyer Chr

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Obligations mutuelles
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commet une erreur, l’autre doit faire preuve d’indulgence chrétienne
et ne pas se détourner froidement de son conjoint.
Ni le mari, ni la femme ne devraient chercher à exercer sur
son conjoint une autorité arbitraire. N’essayez pas de vous obliger
mutuellement à céder à vos désirs. Vous ne sauriez ainsi conserver
un amour réciproque. Soyez bons, patients, indulgents, aimables et
courtois. Avec l’aide de Dieu vous pourrez vous rendre heureux l’un
l’autre, selon la promesse que vous vous êtes faite le jour de votre
mariage.
Concessions mutuelles
— Dans la vie conjugale, hommes et
femmes se comportent parfois comme des enfants indisciplinés et
pervertis. Le mari veut agir à sa guise, l’épouse de même, et personne
ne veut céder. Un tel état de choses ne peut qu’aboutir au désastre.
Tous deux, mari et femme, devraient être disposés à renoncer à leur
façon de penser et d’agir. Le bonheur n’est pas possible lorsque
chacun ne veut en faire qu’à sa tête.
A moins de s’être laissé instruire par la bonté et l’humilité du
Christ, ils manifesteront, tels des enfants, un esprit impulsif et dérai-
sonnable. Leur volonté forte et indisciplinée cherchera à s’imposer.
Ils feraient bien de méditer les paroles de Paul : “Lorsque j’étais
enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je
raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait
disparaître ce qui était de l’enfant.”
1 Corinthiens 13 :11
.
Aplanir les difficultés
— Si le mari et la femme ne soumettent
pas leur cœur à Dieu, il leur sera difficile d’aplanir toutes les difficul-
tés, même lorsqu’ils essaieront de s’acquitter loyalement et équita-
blement de leurs nombreux devoirs respectifs. Comment pourraient-
ils parvenir à maintenir sans faille leur amour réciproque s’ils sont en
désaccord sur les intérêts de leur propre vie familiale ? Ils devraient
arriver à une complète unité de vues pour tout ce qui concerne leur
foyer, et l’épouse, si elle est vraiment chrétienne, saura associer ses
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intérêts à ceux de son mari, qui est son compagnon, car le mari doit
être le chef de la famille.
* . Lettre 18, 1891.
* .
Le ministère de la guérison, 306
(Rayons de santé, p. 16).
* . Manuscrit 31, 1911.
* . Lettre 55, 1902.
* . Manuscrit 31, 1911.