Page 43 - Pour un bon

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L’esprit et la santé spirituelle
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Rôle primordial du corps.
— Le corps est le moyen essentiel
par lequel l’esprit et l’âme se développent pour l’édification du
caractère. C’est pourquoi l’ennemi de nos âmes dirige ses tentations
vers l’affaiblissement et l’avilissement des forces physiques. S’il
parvient à atteindre ce but, alors c’est souvent la reddition de l’être
tout entier au mal. Les dispositions de la nature, non contrôlées par
une puissance supérieure, amènent l’homme à la déchéance et à la
mort. Le corps doit être soumis à cette puissance supérieure, et ses
passions contrôlées par la volonté, soumise elle-même au Seigneur.
Le pouvoir suprême de la raison, sanctifiée par la grâce divine, aura
la prépondérance dans la vie.
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Les forces intellectuelles, la vigueur physique, comme la durée
de la vie, dépendent de lois immuables. En obéissant à ces lois,
l’homme arrive à se dominer, à maîtriser ses propres inclinations,
ainsi que les principautés et les puissances “de ce monde de té-
nèbres”, et “des esprits méchants dans les lieux célestes”
Ephésiens
6 :12
. —
Prophètes et rois, 372, 373
(1917).
L’énergie vitale de l’esprit.
— Le Seigneur voudrait que nos
esprits soient clairs et lucides, capables de comprendre ses paroles
qui nous incitent à le servir, à faire sa volonté en se reposant sur sa
grâce et à accomplir son œuvre avec une conscience droite et un
esprit reconnaissant. Une telle joie favorise la circulation du sang.
Le cerveau communique à l’esprit une énergie vitale ; c’est pourquoi
le cerveau ne doit jamais être obscurci par l’usage des narcotiques ni
excité par l’usage de stimulants. Il faut faire en sorte que le cerveau,
les os et les muscles agissent en harmonie pour qu’ils puissent fonc-
tionner comme des machines bien réglées, chaque partie agissant en
accord avec les autres, sans qu’aucune ne soit surchargée. —
Letter
100, 1898
.
Dyspepsie et vie spirituelle.
— Les principes de la réforme
sanitaire doivent être mis en œuvre dans la vie de tout chrétien.
Les hommes et les femmes qui négligent ces principes ne peuvent
pas avoir une communion vivante et sans tache avec Dieu, car un
estomac dyspeptique ou un foie paresseux ont pour conséquence
une vie spirituelle confuse.
Manger la chair d’animaux morts a un effet néfaste sur la vie
spirituelle. Quand on fait de la viande l’élément principal de la
nourriture, les facultés supérieures sont asservies aux passions infé-