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L’emprise d’une personne sur une autre
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prescrire son devoir. Dieu accorde à chaque âme la liberté de pensée
et la possibilité de se conformer à ses convictions personnelles.
“Chacun de nous rendra compte (à Dieu) pour lui-même.” Personne
n’a le droit de fondre sa propre individualité dans celle d’un autre.
Partout où un principe est enjeu, “que chacun ait dans sa propre
pensée une pleine conviction”.
Romains 14 :12, 5
. Le royaume des
cieux ne souffre aucune contrainte, aucune domination intolérante.
[734]
Les anges du ciel ne viennent pas sur la terre pour gouverner et
exiger des hommages, mais en qualité de messagers de miséricorde
pour coopérer au relèvement de l’humanité. —
Jésus Christ, 544
(1898).
Les esprits humains ne doivent pas être asservis, attachés et
conduits par des mains humaines. —
Manuscrit 43, 1895
.
Il faut exercer l’individualité.
— Dieu permet à chacun de
manifester son individualité. Aucun esprit humain ne doit étouf-
fer l’esprit d’un autre esprit humain... Vouloir imiter l’exemple de
quelque être humain — même si à nos yeux nous le considérons
comme ayant un caractère presque parfait — serait placer notre
confiance dans un être humain imparfait, faillible, incapable de com-
muniquer à une autre personne un seul iota ou un seul trait de lettre
de perfection. —
Letter 20, 1902
.
HC 108
.
L’unité ne signifie pas l’effacement de l’identité.
— Nous de-
vons nous unir... Toutefois, souvenons-nous que l’unité chrétienne
ne signifie pas que l’identité d’une personne doit se fondre dans
celle d’une autre, ni que l’esprit d’un être humain doit être dirigé
et dominé par l’esprit d’un autre être humain. Dieu n’a donné à
personne le pouvoir que certains, en paroles et en actes, entendent
revendiquer. Le Seigneur demande à tout homme de rester libre et
de suivre les directives de la Parole. —
Testimonies for the Church
8 :212
(1904).
Se soumettre à Dieu et non à une personne
— Vous appar-
tenez à Dieu, corps, âme et esprit. Votre esprit lui appartient, de
même que vos talents. Nul n’a le droit de dominer l’esprit d’un autre
et de juger à sa place pour lui prescrire quel est son devoir. Dans
l’accomplissement du service de Dieu, certains droits appartiennent
à chaque individu. Nul n’est habilité à nous priver de ces droits,
* .
Voir vol. 1, chapitre 29 : “Dépendance et indépendance”.