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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 2
ceux qui souffrent. —
Manuscrit 105, 1901
.
Medical Ministry, 115,
116
.
Faire contempler ce qui est divin.
— Nous avons mieux à faire
que de chercher à dominer l’humanité par l’humanité. Le médecin
devrait détourner les regards de ses malades de ce qui est humain
pour qu’ils contemplent ce qui est divin. Au lieu de leur dire de
compter sur leurs semblables pour soigner leur âme et leur corps,
dirigeons leurs pensées vers Celui qui peut sauver parfaitement tous
ceux qui viennent à lui. Dieu qui a fait l’esprit de l’homme sait ce
dont celui-ci a besoin. Lui seul peut guérir. Ceux dont l’esprit et le
corps sont malades devraient aller au Christ qui est le restaurateur
par excellence. “Car je vis, dit-il, et vous vivrez aussi.”
Jean 14 :19
.
C’est la vie qui faut présenter aux malades. Qu’on leur dise que
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s’ils ont la foi en Jésus, s’ils collaborent avec lui, s’ils se conforment
aux lois de la santé et recherchent la sanctification, il leur communi-
quera sa vie. En leur faisant connaître le Sauveur sous cet aspect, on
leur procurera une force d’une grande valeur, car elle vient d’en haut.
Telle est la véritable science de la guérison du corps et de l’esprit. —
Le ministère de la guérison, 209
(1905).
Des êtres humains — non des automates.
— L’éducation d’un
être humain doué de raison n’a rien à voir avec le dressage d’un
animal. Celui-ci apprend uniquement à se soumettre à son maître,
qui est pour lui l’intelligence et la volonté. Cette méthode, employée
parfois avec les enfants, fait d’eux des sortes d’automates : leur
esprit, leur volonté, leur conscience sont soumis à quelqu’un d’autre.
Ce n’est pas le dessein de Dieu qu’un esprit soit ainsi asservi.
Ceux qui affaiblissent ou détruisent l’individu endossent des res-
ponsabilités lourdes de conséquences. Les enfants qui se plient à
l’autorité peuvent ressembler à des soldats bien entraînés ; mais
quand elle n’est plus là, on constate que leur caractère manque de
force, de fermeté. Ils n’ont jamais appris à se diriger eux-mêmes
et ne connaissent aucune contrainte, sinon les exigences de leurs
parents, de leurs maîtres ; loin d’elles, ils ne savent comment user de
leur liberté et souvent se laissent aller à une faiblesse désastreuse. —
Education, 320
(1903).
L’individualité de chacun doit être respectée.
— Dans les
questions de conscience l’âme doit être sans entraves. Personne ne
doit dominer sur l’esprit de quelqu’un, se faire juge à sa place, ou lui