La dépression
105
Ce dont Ellen White a souffert
— J’ai été gravement affectée
par la maladie. Pendant des années, j’ai souffert d’hydropisie et de
troubles cardiaques, qui avaient tendance à briser mon moral et à
détruire ma foi et mon courage. —
Testimonies for the Church 1 :185
(1859).
L’excitation artificielle engendre la dépression.
— Par suite
de l’intempérance pratiquée à la maison, les organes digestifs sont
affaiblis, et bientôt, la nourriture ordinaire ne satisfait plus l’appétit.
On prend alors des habitudes malsaines, et l’on éprouve le besoin
d’absorber une nourriture stimulante. Le thé et le café produisent un
effet immédiat. Sous l’influence de ces poisons, le système nerveux
est excité ; parfois même, l’intelligence semble temporairement sti-
mulée et l’imagination plus vive. Parce que ces stimulants produisent
des résultats aussi agréables, nombreux sont ceux qui en déduisent
[500]
qu’ils en ont réellement besoin ; mais il y a toujours un contrecoup.
Le système nerveux a puisé pour le présent de l’énergie dans
ses réserves futures, et cette vivification temporaire est suivie par
une dépression correspondante. La rapidité de l’aide obtenue par
le thé et le café prouve que ce qui paraît être de l’énergie n’est
en réalité qu’une excitation nerveuse qui ne peut qu’être nuisible à
l’organisme. —
Christian Temperance and Bible Hygiene, 31
(1890).
Child Guidance, 403
.
Message adressé à un mari.
— Quand vous vous êtes marié,
votre femme vous aimait. Elle était extrêmement sensible ; cepen-
dant, si vous aviez fait des efforts, et si elle s’était montrée coura-
geuse, sa santé n’aurait pas été ce qu’elle est aujourd’hui. Mais votre
grande froideur a fait de vous un véritable iceberg, bloquant ainsi le
chemin de l’amour et de la tendresse. Vos reproches et vos critiques
ont été comme un déferlement de grêle sur une plante fragile qui l’a
gelée et presque détruite. Votre amour du monde réduit à néant vos
bons traits de caractère.
Votre femme est différente ; elle est plus généreuse. Mais lorsque,
même sur des questions mineures, elle a voulu manifester sa géné-
rosité, vos sentiments se sont refroidis et vous l’avez blâmée. Vous
laissez libre cours à un esprit maussade et renfermé. Vous donnez
à votre femme le sentiment qu’elle est une charge, un fardeau, et
* .
Voir (
Messages choisis 2 :267-281
), “Courage au sein de l’affliction”.