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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 2
de manifester une joie indicible et glorieuse. —
Manuscrit 6, 1888
.
Evangelism, 168
.
La foi mise à l’épreuve.
— Le Seigneur nous place fréquem-
ment dans des situations difficiles pour nous inciter à déployer de
plus grands efforts. Sa providence permet que des ennuis particu-
liers surviennent pour mettre notre patience et notre foi à l’épreuve.
Dieu nous donne ainsi des leçons de confiance. Il veut nous faire
comprendre à qui nous devons nous adresser pour obtenir l’aide et la
force nécessaires en cas de besoin. Nous obtenons de cette manière
une connaissance pratique de sa volonté qui nous est si nécessaire
dans l’expérience de la vie. La foi devient ainsi plus forte lorsqu’elle
est en conflit direct avec le doute et la crainte. —
Testimonies for
the Church 4 :116, 117
(1876).
[492]
La crainte est une forme d’incrédulité.
— De même que Jé-
sus se reposa, par la foi, sur les soins de son Père, de même nous
devons nous reposer sur les soins de notre Sauveur. Si les disciples
s’étaient confiés en lui, ils auraient conservé la paix. L’incrédulité
fut la cause de leurs craintes au moment du danger. Leurs efforts
pour se sauver leur firent oublier Jésus ; c’est seulement alors que,
désespérant d’eux-mêmes, ils se tournèrent vers lui, qu’il put leur
venir en aide.
Combien de fois nous faisons l’expérience des disciples ! Quand
éclatent les tempêtes de la tentation, quand l’éclair brille et que les
vagues déferlent sur nous, nous combattons seuls contre l’orage,
oubliant qu’il y a quelqu’un qui peut nous aider. Nous nous confions
en nos propres forces jusqu’à ce que, ayant perdu tout espoir, nous
soyons prêts de périr. Alors nous nous souvenons de Jésus, et notre
cri ne sera pas vain. Même s’il reprend avec tristesse notre incrédulité
et notre confiance en nous-mêmes, il ne manque jamais de nous
donner l’aide dont nous avons besoin. Sur terre ou sur mer, nous ne
devons rien redouter, si nous avons le Sauveur avec nous. Une foi
vivante au Rédempteur calmera la mer de la vie et nous délivrera du
danger par les moyens qu’il jugera les meilleurs. —
Jésus Christ,
327
(1898).
Eviter toute manifestation de crainte devant les malades.
Il faut que ceux qui soignent les malades comprennent bien la valeur
des lois de la santé. L’obéissance à ces lois n’est jamais plus impé-
rieuse que dans la chambre du malade. Nulle part la fidélité dans