Genre de vie et activités de l’Église du reste
            
            
              77
            
            
              Télévision et théâtre
            
            
              292.
            
            
              Le théâtre est l’un des plaisirs les plus dangereux. Au lieu
            
            
              d’être une école de moralité et de vertu, comme on le proclame si
            
            
              souvent, c’est en fait le berceau de l’immoralité. Des habitudes vi-
            
            
              cieuses et des penchants au péché sont renforcés et confirmés par ces
            
            
              divertissements. Des chants bas, des gestes lascifs, des expressions
            
            
              et des attitudes abaissent l’imagination et ruinent la morale.
            
            
              293.
            
            
              Tout jeune qui assiste à ces représentations de façon régu-
            
            
              lière sera corrompu dans ses principes. Il n’y a pas dans notre pays
            
            
              de poison plus puissant de l’imagination, que le théâtre de divertis-
            
            
              sement
            
            
            
            
               capable de détruire les sentiments religieux et d’émousser
            
            
              le goût pour les plaisirs tranquilles et les réalités saines de la vie.
            
            
              L’engouement pour ces scènes se développe avec chaque acte de
            
            
              complaisance au mal, de la même façon que le désir des boissons
            
            
              intoxicantes se renforce par l’usage. —
            
            
              Testimonies for the Church
            
            
              4 :652, 653
            
            
              (1881).
            
            
              294.
            
            
              La bénédiction de Dieu ne saurait être invoquée sur l’heure
            
            
              que l’on passe au théâtre ou au dancing. Aucun chrétien ne voudrait
            
            
              rencontrer la mort dans de tels endroits. Personne ne voudrait se
            
            
              trouver dans de tels lieux au retour du Christ. —
            
            
              Messages to Young
            
            
              People, 398
            
            
              (1882).
            
            
              295.
            
            
              Les seuls amusements sains sont tels qu’ils ne banniront
            
            
              pas les pensées sérieuses et religieuses. Les seuls lieux de distraction
            
            
              qui soient sains sont ceux où Jésus peut nous accompagner. —
            
            
              Our
            
            
              High Calling, 284
            
            
              (1883).
            
            
              2.
            
            
              Il convient ici de préciser, compte tenu de l’époque où écrit M
            
            
              me
            
            
              White, la nature de
            
            
              ce théâtre de mauvaise qualité dit
            
            
              théâtre de divertissement
            
            
              , expression qui correspondrait
            
            
              assez bien à ce que nous appelons, nous, en France, le théâtre de boulevard, qui met
            
            
              fréquemment en scène des histoires d’adultère et porte à rire avec légèreté de l’institution
            
            
              du mariage. Les attitudes lascives évoquées par M
            
            
              me
            
            
              White évoquent le théâtre de café-
            
            
              concert, où les sentiments les plus nobles sont caricaturés et ravalés à la sensualité la plus
            
            
              basse. Les productions de la télévision moderne mettant en scène des histoires de meurtres
            
            
              ou des scènes lascives sont aujourd’hui l’équivalent de ce théâtre de divertissement et
            
            
              autorisent les éditeurs à utiliser le titre
            
            
              Télévision et Théâtre
            
            
              qu’ils ont placé en tête de ce
            
            
              paragraphe et qui n’est évidemment pas de M
            
            
              me
            
            
              White elle-même, puisque la télévision
            
            
              n’existait pas à son époque. Déduire de ce texte que tout spectacle théâtral quel qu’il
            
            
              soit est, aux yeux de M
            
            
              me
            
            
              White, immoral et comparable à une boisson enivrante serait
            
            
              évidemment une conclusion abusive. (NDT)