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Conseils sur la Conduite sexuelle L’adultère et le Divorce
négligence, et se prolongèrent environ deux semaines avant notre
retour de Tasmanie, et en juillet, nous nous rendîmes à Coorenbong.
Il n’est pas possible d’en rester là, et je ne veux pas avoir l’air
de vous retenir loin de votre foyer. Je crois que, pour vous rendre
service, j’ai commis l’erreur de vous emmener chez moi. Mais je
ne puis laisser croire à d’autres personnes que nous vous estimons
digne de vous engager dans la tâche sacrée à laquelle le Seigneur
m’a appelée. Cela me serait insupportable et me mettrait dans une
position ambiguë.
Je ne veux pas paraître approuver votre conduite en rapport avec
votre mariage. Abandonner sa femme et ses enfants constitue une
offense envers Dieu, et j’entends bien présenter les choses ainsi à
frère William, votre président de Fédération. J’avais espéré vous
voir comprendre votre erreur et éprouver cette repentance dont on
ne se repent jamais. J’ai grandement souffert de mon expérience à
Armadale, et votre vie passée m’a été montrée... L’opprobre aurait
pesé sur la cause de Dieu si vous aviez reçu, comme vous l’espériez,
une lettre de créance de prédicateur de l’Évangile. Vous vous êtes
fait passer pour un homme traité injustement, mais c’est votre femme
qui l’a été, et elle n’aurait pas agi à votre égard comme vous l’avez
fait. Votre comportement vis-à-vis de vos enfants a été tel qu’elle ne
pouvait que se séparer de vous. Votre manière autoritaire d’exercer
la discipline envers eux l’a blessée, meurtrie, et presque rendue folle.
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Après avoir renoncé à Fannie, vous avez reporté votre affection
sur une autre femme, montrant par là ce que vous feriez si des
occasions se présentaient. Vous gagnez l’amour des jeunes filles par
vos attentions, car vous savez vous montrer aimable et séduisant
quand vous le voulez. La révélation reçue à ce sujet m’a remplie
d’indignation, et j’ai décidé de vous démasquer comme un homme
sans principes. Étant donné vos conceptions de la vie chrétienne
contraires à la Parole de Dieu, on ne devrait vous confier aucune
responsabilité dans la cause du Seigneur. — Lettre 18, 1896.
À frère I.N. Williams, président de la Fédération de Penn-
sylvanie [où W.F.C. était membre], 12 avril 1896
— Nous avions
des raisons de nous inquiéter à propos de frère W.F.C. qui compte
revenir en Amérique par le bateau de ce mois. Il a montré une grande
prédilection pour la compagnie des jeunes filles, plein de gaîté et se
conduisant comme un enfant. Il y a environ une année, sur la sugges-