Page 185 - Conseils sur la Conduite sexuelle L

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Deux assistants d’Ellen White
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Vous avez commis l’erreur de vivre loin de votre famille des
années durant, et vous avez déclaré ne jamais vouloir vous humilier
en allant la rejoindre. Mais le Seigneur m’a présenté cette question,
et je le sais, vous ne pouvez être en règle avec Dieu sans faire tout
votre possible en vue d’une réconciliation. Une œuvre indispensable
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vous attend dans votre foyer, comme je l’ai dit en septembre dernier.
L’attitude insouciante et légère de votre épouse ne constitue pas
pour vous une excuse pour que vous soyez dispensé d’agir en père
à l’égard de vos enfants. Retournez vers votre famille, et déployez
tous vos efforts pour réparer la brèche dont vous, prétendu croyant à
la vérité, êtes de loin plus responsable que votre femme.
En reportant votre amour sur une autre femme, quand bien même
la vôtre avait obtenu le divorce, vous avez enfreint le septième com-
mandement. Mais il y a pire, car vous avez aimé cette autre femme
avant que votre divorce ait été prononcé, et vous avez déclaré à quel-
qu’un : “Qu’il est pénible d’être lié à une femme que l’on n’aime
pas, alors qu’on en aime une autre et qu’elle ressent les mêmes
affections !”
Vous n’avez pas eu chez moi un comportement franc et ouvert.
Cette relation coupable s’est poursuivie sous couvert de mensonge et
de tromperie. Sous de faux prétextes, vous avez élaboré des projets
secrets. Le Seigneur me les a montrés, et j’ai essayé de modifier
l’ordre des choses, mais ni vous ni les autres n’avez eu le moindre
souci des âmes. À cette époque, vous donniez des études bibliques
et preniez une part importante dans le travail de l’église. Si l’on
m’avait consultée sur ces décisions importantes, bien des peines
auraient été épargnées.
Lorsque j’ai parlé avec vous de votre familiarité avec les jeunes
femmes, et que je vous ai dit que je ne pouvais vous recevoir chez
moi, tandis que j’allais en Tasmanie, vous m’avez répondu que vous
vous étiez toujours montré amical avec elles, sans penser à mal. Je
vous ai fait part d’une opinion contraire, déclarant que je ne me
sentais pas le droit de vous laisser auprès de ma famille en mon
absence.
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Vous m’avez dit que vous n’en aviez que pour une semaine
environ — le temps de mettre vos comptes en ordre — , et qu’après,
vous partiriez. Mais les choses traînèrent en longueur, peut-être par