Page 163 - Conseils sur la Conduite sexuelle L

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Un prédicateur respecté
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Réponse divine à la prière
— J’ai écrit plusieurs choses à H., et
il m’a répondu qu’il en était exactement comme je l’avais précisé. Ce
que j’avais vu en songe m’oppressait tellement que j’ai dû me lever
à trois heures du matin pour écrire à frère H. Je lui ai dit qu’il n’avait
pas tenu sa promesse, et que tout en enseignant les commandements
de Dieu, il les violait et qu’il entourait sœur S. d’attentions réservées
à sa femme. Je le lui ai écrit très clairement.
Il admit la véracité de mes propos, me dit avoir prié au sujet de
ce problème et réalisé sa mauvaise conduite, mais sans parler d’y
mettre fin. Il ajouta :
“Votre vive condamnation à mon propos est juste. Mais voilà
quel était mon problème : il m’était très pénible de reconnaître ma
culpabilité. Ma raison, mon jugement, le témoignage et les Écritures
m’ont tous montré mes torts. Mais le mal avait une telle emprise sur
moi que je n’ai pu le voir dans son ampleur. Je n’ai pu me résoudre
à réaliser l’étendue de ma faute, et peu à peu cela devint pour moi
un piège. Mais avant la réception de votre dernière lettre, pour que
Dieu m’aide à discerner le péché sous son vrai jour et d’en prendre
conscience, j’en avais fait un sujet de prière particulier. J’ai tout lieu
de croire qu’il m’a exaucé.
”Si j’ai quelque expérience des bénédictions de Dieu, je sais que
j’ai été béni dans cette démarche. J’avais un grand besoin de cette
bénédiction pour mener à bien l’œuvre qui m’était confiée ici. Tous
ont parlé du secours que le ciel m’a accordé en me permettant de
rédiger le compte-rendu de l’arrestation de nos membres qui avaient
travaillé le dimanche, ainsi que d’autres documents importants qui
m’incombaient. Cependant, je suis douloureusement conscient de
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ma faiblesse et du fait que ma seule sécurité repose sur une vigilance
jamais exercée auparavant. C’est pour moi — je le sais à présent
— une question de vie ou de mort, et je m’efforcerai d’agir en
conséquence.”. — Lettre 73, 1886.
Les fruits d’un cœur non sanctifié
— Cher frère Butler
je
suis perplexe en ce qui concerne frère H., car il ne me répond pas,
et cela me peine beaucoup. Il me semble parfois que le Seigneur
nous éprouve pour voir si nous agissons fidèlement à l’égard du
* .
Cette lettre fut envoyée à frère George I. Butler, président de la Conférence géné-
rale ; mais Ellen White l’adressa aussi directement à frère H., le prédicateur coupable
.