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Conseils sur la Conduite sexuelle L’adultère et le Divorce
d’ouvriers, vous auriez obtenu votre lettre de créance. Mais en tout
état de cause, je ne pouvais user de mon influence en ce sens.
Dans la dernière vision reçue, je vis le grand trône blanc avec
le juge de toute la terre prononçant une sentence sur la multitude
assemblée. Le grand livre du ciel fut ouvert, et ceux qui étaient
autour du trône furent jugés selon les œuvres accomplies étant dans
la congrégation.
Votre nom a été inscrit et trouvé trop léger dans la balance, car
vous êtes un transgresseur des commandements de Dieu.
L’occasion de racheter le passé
—Dans sa grande miséricorde,
Dieu vous a donné l’occasion de racheter le passé. Suite à votre
repentance, il a eu compassion de vous... On vous a envoyé dans
un bon champ de travail, et si vous vous étiez conduit en chrétien,
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vous auriez pu alors manifester cette repentance dont on ne se repent
jamais.
Pendant un certain temps, vous avez fait preuve d’humilité et
de gratitude, mais pour avoir si longtemps cédé à la perversité et
à l’indulgence envers vous-même, vous n’avez pu réaliser le côté
offensant de votre conduite passée à l’égard de Dieu. Tout comme
Pierre, vous avez été loyalement averti du danger qui vous guettait et
de votre caractère défectueux. Mais vous avez mis votre confiance en
vous-même. Vous êtes devenu ombrageux et vous avez agi comme
un enfant gâté.
Dieu rejette le travail d’un prédicateur
— Dieu a supporté
longtemps votre dépravation, alors même que vous professiez être
un berger du troupeau, et vous avez eu une autre chance en réponse
à nos prières attristées à votre égard. Le Seigneur vous a ouvert un
nouveau chemin. Nous étions très peinés pour vous et bien plus
encore en constatant à quel point les choses allaient mal.
Il m’a été montré que Dieu n’agréerait pas plus longtemps votre
travail de prédicateur. Votre dernière mise à l’épreuve n’a en rien
renforcé votre sens moral. Vous n’avez ni pris ni conservé la position
d’un homme repentant, en vous humiliant quotidiennement devant
Dieu dans le sentiment de sa grande miséricorde et de votre état de
péché. Le Seigneur a rompu avec vous.
Si vous aviez eu et conservé une attitude de contrition et de
prière, vous n’en seriez pas là : indigne de vous voir confier une
œuvre solennelle en faveur des âmes, envieux, soupçonneux du mal,