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Conquérants Pacifiques
recevant par Epaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de
bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable.”
“Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu
notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! Je rends grâces à mon Dieu
de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant, dans toutes mes
prières pour vous tous, de manifester ma joie au sujet de la part que
vous prenez à l’Evangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant.
Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne
œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. Il est juste
que je pense ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon
cœur, soit dans mes liens, soit dans la défense et la confirmation de
l’Evangile, vous qui tous participez à la même grâce que moi. Car
Dieu m’est témoin que je vous chéris tous. [...] Et ce que je demande
dans mes prières, c’est que votre amour augmente de plus en plus
en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des
choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour
le jour de Christ, remplis du fruit de justice qui est par Jésus-Christ,
à la gloire et à la louange de Dieu.”
La grâce de Dieu soutenait Paul dans ses liens ; elle lui permettait
de se réjouir dans la souffrance. Il écrivait aux Philippiens, avec une
foi et une assurance admirables, que sa captivité avait contribué à
l’avancement du règne de Dieu. Il déclarait : “Je veux que vous
sachiez, frères, que ce qui m’est arrivé a plutôt contribué aux progrès
de l’Evangile. En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs,
nul n’ignore que c’est pour Christ que je suis dans les liens, et la
plupart des frères dans le Seigneur, encouragés par mes liens, ont
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plus d’assurance pour annoncer sans crainte la parole.”
L’épreuve de Paul est pour nous riche d’enseignements ; elle
nous montre comment Dieu agit. Le Seigneur peut faire éclater la
victoire dans ce qui semble être pour nous la déroute et la défaite.
Nous sommes tentés d’oublier Dieu, de regarder aux choses visibles,
au lieu de regarder avec les yeux de la foi aux choses invisibles.
Lorsque le malheur et la calamité fondent sur nous, nous sommes
prêts à accuser Dieu de nous délaisser ou de nous traiter avec cruauté.
S’il juge bon de se passer, dans une certaine mesure, de nos services,
nous nous lamentons, sans penser qu’il peut ainsi travailler pour
notre bien. Nous avons besoin d’apprendre que l’épreuve fait partie
du vaste dessein de Dieu, et que sous la verge de l’affliction, le