Page 468 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Conseils sur la Nutrition et les Aliments
d’introduire dans mon estomac quoi que ce soit qui, d’après mon
expérience, provoquera de la perturbation. C’est le devoir de tous
ceux qui s’occupent de réforme sanitaire. C’est une obligation pour
nous d’être tempérants en toutes choses.
Principes généraux de réforme
Manuscrit 29, 1897, p.1
24. J’ai reçu du Seigneur une grande lumière sur le sujet de la
réforme sanitaire. Je n’ai pas recherché cette lumière ; je n’ai pas fait
d’études pour l’obtenir ; elle m’a été donnée par le Seigneur pour
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que je la dispense à d’autres. Je présente ces choses au public, en
m’en tenant aux principes généraux, et parfois, lorsque des questions
me sont posées à la table de ceux qui m’ont invitée, je réponds selon
la vérité. Mais je ne me suis jamais radicalement élevée contre qui
que ce soit au sujet des aliments présentés. Une telle manière d’agir
me paraît incorrecte et discourtoise.
Tolérance pour les autres
Lettre 45, 1903
25. Je ne m’érige en critère pour personne. Il y a des choses que
je ne peux pas manger sans en ressentir de grandes souffrances. Je
m’efforce de découvrir ce qui me convient le mieux, et, sans dire
quoi que ce soit à personne, je consomme les aliments que je puis
supporter, qui ne sont souvent que de deux ou trois sortes et dont je
sais qu’ils ne provoqueront pas de troubles dans l’estomac.
Lettre 19a, 1891
26. Il y a une grande différence de constitution et de tempé-
rament entre les individus, et les besoins de l’organisme diffèrent
également d’une personne à l’autre. Ce qui est un aliment pour une
personne peut être un poison pour une autre ; aussi ne peut-on fixer
de règles précises qui puissent s’adapter à chaque cas. Je ne peux pas
manger de haricots, car pour moi ils sont nocifs ; mais dire que pour
cette raison personne ne doive en manger serait tout simplement ri-
dicule. Je ne peux prendre de sauce au lait sans en souffrir, alors que