Appendice 1 — L’experience personnelle d’Ellen G. White...
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10. Pendant plus de trente ans, je connus souvent une grande
faiblesse. De nombreuses prières furent offertes en ma faveur. Je
croyais que la viande me donnait de la vitalité, et j’en fis, par consé-
quent, l’élément principal de mon régime. Mais au lieu de retrouver
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des forces, je m’affaiblis de plus en plus. Je m’évanouis à plusieurs
reprises. La lumière me parvint alors pour me montrer le préjudice
que des hommes et des femmes causaient à leurs facultés mentales,
morales et physiques en prenant des aliments carnés. Il me fut mon-
tré que l’organisme tout entier se trouve affecté par un tel régime,
lequel renforce en l’homme la propension à la bestialité et le goût
pour l’alcool.
D’un seul coup je changeai mon menu. Plus tard, il m’arriva
d’être contrainte par les circonstances de manger un peu de viande.
[A certains moments, obligée de consommer un peu de viande
alors que d’autres aliments ne pouvaient être obtenus — 699]
[
Note
— Dès l’époque de son adolescence, M
me
White reçut la
mission d’écrire et de s’adresser au public, et fut par conséquent
obligée de confier les responsabilités des travaux domestiques de
son foyer à des servantes et des cuisinières. Il ne lui fut pas toujours
possible de s’assurer les services de cuisinières expertes en saine
diététique. Il y eut donc des moments, dans son propre foyer, où
des compromis devinrent nécessaires entre les principes idéaux et
la connaissance expérimentale, d’une part, et les habitudes d’une
nouvelle cuisinière, d’autre part. De plus, durant une grande partie
de ses voyages, elle dépendait pour sa nourriture de ceux à qui elle
rendait visite. Bien que capable de se contenter d’un régime frugal, il
était parfois nécessaire qu’elle usât d’un peu de viande, quoiqu’elle
sût que ce n’était pas le meilleur des aliments et qu’une telle solution
lui fût imposée. —
Les compilateurs
.]
Plainte au sujet de l’absence d’une bonne cuisinière — 1892
Lettre 19c, 1892
11. Je souffre davantage maintenant de l’absence d’une personne
qui ait une expérience en matière culinaire, — qui sache apprêter
une nourriture qui me convienne. ... La nourriture est préparée de
telle manière qu’elle n’est pas appétissante et qu’elle diminue pro-
gressivement l’envie de manger. Je donnerais un prix plus élevé pour
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