Page 389 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Section 23 Viandes (suite des protides)
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actuelle est de délaisser complètement la viande. Cela sera pénible
pour certains, aussi pénible que ne l’est pour un buveur d’alcool
l’abandon de sa drogue ; mais ils y gagneront au change.
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Examiner franchement la question
Lettre 59, 1898
722. L’institution médicale fait du bon travail. Mais nous en
sommes arrivés à la question épineuse de la viande. Ceux qui fré-
quentent nos institutions ne devraient-ils pas d’abord recevoir de
la viande et apprendre peu à peu à s’en passer ? ... Il y a quelques
années, il m’a été révélé qu’il ne fallait pas écarter fermement toute
viande, car dans certains cas elle était moins nocive que les desserts
et les mets composés de sucreries. Il est certain que ceux-ci pro-
voquent des malaises. C’est le mélange de viande, légumes, fruits,
vin, thé, café, gâteaux sucrés et tartes substantielles qui abîme l’es-
tomac, et place les êtres humains dans une position qui fait d’eux
des invalides, avec tous les effets déplaisants de la maladie. ...
Je présente la parole du Seigneur, Dieu d’Israël. A cause du
péché, la malédiction de Dieu s’est étendue sur la terre elle-même,
et sur les troupeaux, et sur toute chair. Les êtres humains subissent
les conséquences de leur abandon des commandements de Dieu. Le
bétail aussi souffre de cette malédiction.
Aucun médecin, parmi ceux qui comprennent ces choses, ne
devrait prescrire de viande aux malades. Le fait que le bétail est
malade rend dangereuse la consommation de viande. La malédiction
de Dieu repose sur la terre, sur l’homme, sur les animaux, sur les
poissons de la mer ; et comme le péché est universel, la malédiction
sera aussi étendue et aussi profonde que la transgression elle-même.
On contracte des maladies en mangeant de la viande. La chair mal-
saine des animaux malades est vendue sur les marchés, et la maladie
parmi les hommes en est la conséquence certaine.
Le Seigneur voudrait amener son peuple à ne plus toucher ni
consommer de la chair d’animaux morts. Qu’aucune de ces choses
ne soit alors prescrite par les médecins qui ont connaissance de la
vérité pour notre temps. Il n’y a aucune sécurité à manger la chair
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d’animaux morts, et, dans peu de temps, le lait de vache devra égale-
ment être exclu du régime de ceux qui gardent les commandements