Page 384 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Conseils sur la Nutrition et les Aliments
conviction qu’un changement doit être opéré immédiatement. Votre
régime est largement composé d’aliments carnés. Ce n’est pas Dieu
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qui vous oriente dans cette direction ; l’ennemi s’efforce de placer le
problème de l’alimentation sur une base fausse en amenant ceux qui
ont la charge de l’institution à adapter le régime au goût des patients.
Lorsque l’Eternel fit sortir d’Egypte les enfants d’Israël, il se
proposa de les établir en Canaan pour en faire un peuple pur, sain
et heureux. Etudions ce plan divin et voyons de quelle manière il
se réalisa. Dieu introduisit des restrictions dans leur régime. Dans
une large mesure, il leur supprima la viande. Mais ils soupirèrent
après les potées d’Egypte, et Dieu leur donna la viande souhaitée,
accompagnée des conséquences de son usage.
L’institution de santé a été établie à grands frais en vue de soi-
gner les malades sans drogues. Elle devrait être dirigée d’après des
principes d’hygiène. La médication par les drogues devrait être pro-
gressivement délaissée dès maintenant et être finalement entièrement
abandonnée. Il faudrait apporter un enseignement sur l’alimentation
qui convient, la manière de se vêtir et l’exercice. Et cet enseigne-
ment devrait être donné non seulement à nos membres, mais aussi à
tous ceux qui n’ont pas bénéficié de la lumière relative à la réforme
sanitaire et qu’il faut instruire sur la manière de vivre sainement,
suivant les directives divines. Mais si nous ne nous conformons pas
nous-mêmes aux principes dans ce domaine, à quoi sert-il de dépen-
ser tant d’argent dans l’établissement d’une institution de santé ? Où
la réforme peut-elle s’introduire ?
Je ne peux croire que nous nous conformons aux ordres de Dieu.
Nous devons modifier cet état de choses, ou alors abandonner le
nom de “Retraite de santé”, qui n’est plus approprié du tout. Le
Seigneur m’a montré que l’institution de santé ne devait pas se plier
aux appétits ou aux vues personnelles de qui que ce soit. Je me rends
compte du fait que le prétexte pour permettre la consommation de
viande dans l’institution a été fourni par certains patients, avides
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de satisfaire leurs goûts, qui ne pouvaient se contenter d’un autre
régime. Laissons-les aller où ils pourront obtenir ce qu’ils désirent.
Lorsque l’institution ne peut plus être dirigée même pour les patients,
selon des principes justes, elle doit abandonner le nom qui lui a
été donné. Mais actuellement, l’excuse invoquée ne peut plus être