Page 373 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Section 23 Viandes (suite des protides)
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703. Les animaux se nourrissent de céréales et d’autres végétaux.
Faut-il donc “animaliser” les végétaux, faut-il les faire passer dans
l’organisme des animaux avant de les utiliser ? Devons-nous recevoir
nos végétaux en consommant la chair d’animaux morts ? Dieu a
donné à nos premiers parents des fruits dans leur état naturel. Il
a chargé Adam de garder le jardin d’Eden, de le cultiver et d’en
prendre soin. Il lui dit : “Ce sera votre nourriture.” Un animal ne
devait pas en détruire un autre pour produire de la nourriture.
Rayons de santé, 100, 1905
704. Ceux qui consomment de la viande absorbent en réalité —
mais de seconde main — les éléments contenus dans les céréales
et les légumes, puisque l’animal s’en nourrit. La vie des céréales et
des légumes passe dans l’animal, et nous la recevons en mangeant la
chair de l’animal. Ne serait-il pas préférable de prendre directement
cette vie dans les aliments que Dieu nous a destinés ?
La viande est un stimulant typique
Rayons de santé, 103, 1905
705. Lorsqu’on abandonne l’usage de la viande, on éprouve
souvent un sentiment de faiblesse. Beaucoup voient là une indication
de l’absolue nécessité d’une alimentation carnée ; mais c’est bien
[475]
plutôt la preuve que la viande est un stimulant, qu’elle enfièvre le
sang et excite les nerfs. Il est aussi difficile à certains d’abandonner
son usage qu’il ne l’est au buveur de délaisser son petit verre ; mais
en persévérant, ils verront que ce changement est pour leur bien.
[Voir aussi 61]
Education, 206, 1903
706. La viande est nuisible, elle aussi ; ses effets stimulants de-
vraient suffire à la proscrire, et les maladies si répandues des animaux
en rendent l’usage doublement prohibitif. Elle irrite les nerfs, excite
les passions, et accorde aux basses inclinations la prépondérance sur
les instincts nobles.
Lettre 73a, 1896