Section 1 — Raisons d’être d’une réforme
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gloutonnerie est le péché dominant de notre époque. Les appétits im-
modérés réduisent hommes et femmes à l’état d’esclaves, obnubilent
leurs facultés intellectuelles et émoussent leur sensibilité morale à
tel point que les saintes et nobles vérités de la Parole de Dieu ne
peuvent plus être appréciées. De ce fait, les bas instincts dominent
l’humanité.
Pour se préparer à être transmués, les enfants de Dieu doivent
apprendre à se connaître eux-mêmes. Ils doivent acquérir des notions
quant à leur propre organisme de manière à pouvoir dire, avec le
Psalmiste : “Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse.”
Psaumes 139 :14
. Ils doivent constamment assujettir leurs appétits
aux facultés mentales et morales. Le corps doit être le serviteur de
l’esprit, et non l’esprit le serviteur du corps.
Préparation en vue du réveil
Testimonies for the Church 1 :619, 1867
36. Dieu demande à ses enfants de se purifier de toute souillure
du corps et de l’esprit, achevant leur sanctification dans la crainte du
Seigneur. Tous ceux qui sont indifférents à l’égard de cette œuvre et
qui se découvrent des excuses, attendant que le Seigneur accomplisse
en leur faveur ce qu’il leur demande de réaliser eux-mêmes, seront
trouvés en défaut, alors que les débonnaires, qui ont pris garde aux
jugements divins, seront mis à l’abri au jour de la colère du Seigneur.
Il m’a été montré que si les enfants de Dieu ne réalisent aucun
effort, et attendent que se produise le réveil pour renoncer à leurs
égarements et corriger leurs erreurs, et s’ils font dépendre de ce réveil
l’initiative de se purifier des souillures de la chair et de l’esprit, et
de proclamer le grand cri du troisième ange, ils seront trouvés trop
légers. La puissance divine du réveil ne s’empare que de ceux qui
s’y sont préparés en accomplissant l’œuvre que Dieu exige d’eux,
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notamment de se purifier de toute souillure de la chair et de l’esprit,
achevant leur sanctification dans la crainte du Seigneur.
Appel aux hésitants
The Review and Herald, 27 mai 1902 Counsels on Health, 578, 579