Page 30 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Conseils sur la Nutrition et les Aliments
leur accorda “de la science, de l’intelligence dans toutes les lettres,
et de la sagesse ; et Daniel expliquait toutes les visions et tous les
songes”. Au terme des trois ans que dura leur formation, le roi les
questionna pour se rendre compte de leurs connaissances et de leur
savoir-faire ; “il ne s’en trouva aucun comme Daniel, Hanania, Mi-
schaël et Azaria. Ils furent donc admis au service du roi. Sur tous
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les sujets qui réclamaient de la sagesse et de l’intelligence, et sur
lesquels le roi les interrogeait, il les trouvait dix fois supérieurs à
tous les magiciens et astrologues qui étaient dans tout son royaume.”
Daniel 1 :19, 20
, version synodale.
On trouve ici une leçon pour tous, mais spécialement pour les
jeunes. Une stricte conformité aux exigences de Dieu est profitable
à la santé du corps et de l’esprit. Si l’on veut atteindre au plus haut
niveau des connaissances morales et intellectuelles, il est nécessaire
de rechercher auprès de Dieu sagesse et force, et de pratiquer une
tempérance stricte dans toutes les habitudes de la vie. Dans l’his-
toire de Daniel et de ses compagnons, nous avons un exemple de la
victoire des principes sur la tentation de satisfaire ses appétits. Elle
nous montre que par l’observation de principes religieux, les jeunes
peuvent triompher des désirs de la chair, et demeurer fidèles aux
exigences de Dieu, même s’il doit leur en coûter de durs sacrifices.
[Sur le régime alimentaire de Daniel — 117, 241, 242]
Pas prêts pour le grand cri
Testimonies for the Church 1 :486, 487, 1867
35. Il m’a été montré que la réforme sanitaire constitue une par-
tie du message du troisième ange, auquel elle est aussi étroitement
rattachée que ne le sont la main et le bras au corps humain. J’ai vu
que notre dénomination devait progresser dans cette œuvre impor-
tante. Prédicateurs et membres doivent agir de concert. Les enfants
de Dieu ne sont pas préparés pour le grand cri du troisième ange.
Quant à eux-mêmes personnellement, ils ont à réaliser un travail
qu’ils ne doivent pas laisser à Dieu, qui leur a confié cette tâche
d’une manière précise. C’est une œuvre individuelle : une personne
ne peut l’accomplir pour une autre. “Ayant donc de telles promesses,
bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’es-
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prit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.” La