Page 27 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Section 1 — Raisons d’être d’une réforme
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L’histoire de Daniel et de ses compagnons a été rapportée dans
les pages de la Parole inspirée pour le bien de la jeunesse de tous les
temps. Ce que ces jeunes ont fait, d’autres peuvent le faire. Si ces
jeunes Hébreux sont demeurés fermes face à de grandes tentations, et
s’ils ont rendu un noble témoignage en faveur de la vraie tempérance,
la jeunesse d’aujourd’hui peut en faire autant.
Cette leçon vaut la peine d’être méditée. Le danger qui nous me-
nace n’est pas la disette, mais l’abondance. Nous sommes constam-
ment portés aux excès. Ceux qui désirent maintenir intactes leurs
facultés pour le service de Dieu, doivent user sobrement des biens
qu’il nous dispense, et s’abstenir complètement de tout ce qui est
nuisible ou avilissant.
La jeunesse d’aujourd’hui est sollicitée de tous les côtés par
le plaisir. Dans nos grandes villes principalement, toutes les satis-
factions sensuelles sont rendues faciles et attrayantes. Ceux qui, à
l’exemple de Daniel, refusent de se souiller, récoltent la récompense
de leur sobriété. Leur vitalité plus grande et leur force de résistance
accrue constituent une réserve dans laquelle ils peuvent puiser en
cas de nécessité.
De bonnes habitudes physiques assurent une supériorité men-
tale. La puissance intellectuelle, la force physique et la durée de
la vie dépendent de lois immuables. En ce domaine, il n’existe ni
favoritisme, ni chance. Le Dieu de la nature n’intervient pas pour
soustraire les hommes aux conséquences de la transgression des lois
naturelles. Il y a beaucoup de vérité dans ce proverbe : “Tout homme
est l’artisan de sa destinée.” S’il est vrai que les parents sont respon-
sables de l’empreinte qu’ils laissent sur notre caractère, comme aussi
de l’éducation et de l’instruction qu’ils nous donnent, il n’en est
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pas moins vrai que notre état et notre utilité dans la vie dépendent,
dans une large mesure, de notre comportement. Les avantages que
Daniel et ses compagnons retiraient de leur première formation et de
l’éducation qu’ils avaient reçue, n’auraient pas suffi à faire d’eux ce
qu’ils sont devenus. Le moment vint où ils durent agir de leur propre
initiative, leur avenir ne dépendant plus désormais que d’eux-mêmes.
Ils décidèrent alors de demeurer fidèles aux instructions reçues dans
leur enfance. La crainte de Dieu, qui est le commencement de la
sagesse, était la base de leur grandeur. L’Esprit de Dieu fortifia toutes
leurs bonnes intentions et toutes leurs nobles résolutions.