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Conseils sur la Nutrition et les Aliments
432. Frère et sœur ________________, j’aimerais que vous
considériez quelques points qui m’ont été révélés depuis que com-
mencèrent les difficultés au sujet de la suppression des aliments
carnés de la table de nos établissements médicaux. ...
J’ai reçu des instructions très complètes de la part du Seigneur
qui ne veut pas que des aliments carnés soient offerts aux patients
dans les salles à manger de nos institutions médicales. J’ai été éclai-
rée sur le fait que les patients peuvent recevoir de la viande si, après
avoir écouté les causeries données dans le salon, ils exigent encore
que nous leur en servions ; mais, dans ce cas, ils doivent la consom-
mer dans leur chambre. Tous les membres du personnel doivent
supprimer la viande. Mais, ainsi que je l’ai dit, si, après avoir eu
connaissance du fait que la viande ne peut figurer sur les tables de
la salle à manger, quelques patients exigent d’en recevoir, servez-la
leur bien volontiers dans leur chambre.
Habitués, comme beaucoup le sont, à consommer de la viande,
il n’est pas surprenant qu’ils s’attendent à en trouver sur la table de
nos établissements médicaux. Vous pouvez estimer qu’il n’est pas
prudent d’afficher le menu, donnant la liste des plats disponibles ;
car l’absence de viande du régime pourrait constituer un important
obstacle pour ceux qui ont l’intention de fréquenter l’institution.
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Que la nourriture soit préparée d’une façon appétissante, et bien
présentée. Il faudrait apprêter plus de plats qu’il n’est nécessaire si
l’on servait de la viande. On peut prévoir d’autres aliments, afin de
l’éliminer. Certains peuvent user de lait et de crème.
Pas d’ordonnance pour une alimentation carnée
Manuscrit 64, 1901, p.1
433. J’ai été instruite du fait que les médecins qui mangent de
la viande et la prescrivent à leurs patients ne devraient pas être
employés dans nos institutions, parce qu’ils renoncent sciemment
à éduquer leurs patients afin qu’ils s’abstiennent de ce qui les rend
malades. Le médecin qui mange de la viande et la prescrit ne fait pas
le rapprochement de cause à effet, et au lieu d’apporter la guérison,
il amène le patient, par son propre exemple, à se laisser aller à un
appétit perverti.