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Conseils sur la Nutrition et les Aliments
Testimonies for the Church 4 :96, 1876
216. Un travail pénible de longue durée est nocif pour les jeunes
dont l’organisme est en plein développement ; mais si le surmenage
physique a miné la constitution de centaines de personnes, c’est par
milliers que se comptent celles qui, par le manque d’exercice, la
suralimentation et l’oisiveté raffinée, ont reçu dans l’organisme les
germes de la maladie et ont été précipitées dans une ruine rapide et
totale.
La gloutonnerie, un péché grave
Testimonies for the Church 4 :454, 455, 1880
217. Au lieu de maîtriser leurs appétits, beaucoup de gens, au
détriment de leur santé, cherchent à les satisfaire. Il en résulte une
obnubilation du cerveau, une lourdeur dans leurs pensées, et l’inca-
pacité de réaliser ce qu’ils pourraient accomplir s’ils pratiquaient le
renoncement et la tempérance. Ils privent Dieu de la force physique
et mentale qui pourrait être mise à son service si la tempérance était
appliquée en toutes choses.
Paul était un réformateur en matière de santé. Il dit : “Je traite
durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même
rejeté, après avoir prêché aux autres.”
1 Corinthiens 9 :27
. Il était
conscient de sa responsabilité pour la préservation de toutes les
énergies de ses facultés et de leur usage à la gloire de Dieu. Si
Paul lui-même courait le danger de pratiquer l’intempérance, nous
sommes encore beaucoup plus exposés à y succomber, car nous ne
ressentons pas autant que lui la nécessité de glorifier Dieu dans nos
corps et nos esprits, qui lui appartiennent. La suralimentation est le
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péché de notre siècle.
La Parole de Dieu met le péché de la gloutonnerie sur le même
plan que celui de l’ivrognerie. Il revêt une telle gravité aux yeux de
Dieu qu’il donna à Moïse des instructions suivant lesquelles un fils
qui refuserait de refréner ses appétits, mais se livrerait à des excès
pour répondre aux exigences impérieuses de ses désirs, serait amené
par ses parents devant les anciens de la ville, et lapidé à mort. La
condition du glouton était tenue pour désespérée. C’était un être
inutile à la société et il constituait une malédiction pour lui-même.