Page 123 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Section 7 — Suralimentation
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nocifs, il ne s’ensuit pas que l’on peut manger à sa guise. La surali-
mentation, quelle que soit la qualité des aliments absorbés, entrave
la machine et dérègle son fonctionnement normal.
Signs, 1
er
septembre 1887
212. L’intempérance dans le manger, même lorsqu’il s’agit d’ali-
ments sains, exerce un effet préjudiciable sur l’organisme, et émousse
les facultés mentales et morales.
Lettre 73a, 1896
213. La plupart des membres de la famille humaine mangent
plus que ne requièrent les besoins de l’organisme. Cet excédent se
gâte et devient une masse putride. ... Lorsqu’une quantité excessive
d’aliments, même sains, est introduite dans l’estomac, cet excédent
devient une surcharge. L’organisme fait des efforts désespérés pour
en disposer, et ce travail supplémentaire occasionne une sensation de
fatigue et de faiblesse. D’aucuns qui mangent sans arrêt attribuent
cette sensation à la faim, alors qu’elle est causée par le surmenage
des organes digestifs.
[Effets de la suralimentation, même lorsqu’il s’agit d’une nour-
riture saine — 33, 157]
Témoignages pour l’Église 2 :664, 665, 1900
214. Le désir de bien recevoir les visiteurs donne beaucoup
de tracas et fatigue inutilement. Pour préparer les mets variés, la
maîtresse de maison se surmène et, à cause de l’abondance des plats,
les hôtes mangent plus que d’habitude ; le surmenage, d’une part,
et l’excès dans la nourriture, d’autre part, causent la maladie et la
souffrance. Ces grands festins donnent non seulement beaucoup de
peine, mais ils font du tort à la santé.
[157]
The Health Reformer, juin 1878
215. Les festins plantureux, de même que la nourriture absorbée
entre les repas, exercent une influence sur chaque cellule de l’orga-
nisme. Les facultés mentales sont également affectées par ce que
nous mangeons et buvons.