Page 100 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Conseils sur la Nutrition et les Aliments
moment que cette solution vous incommodait le moins. Mais cette
expérience ne s’est pas révélée profitable. Votre alimentation n’a pas
apporté à l’estomac la vigueur qu’il en attendait. Prise sous forme de
liquides, votre nourriture n’a pas fortifié ni tonifié votre organisme.
Mais dès que vous renoncez à votre habitude, en consommant da-
vantage d’aliments solides et moins de liquides, votre estomac s’en
trouve incommodé. Cependant, vous ne devez pas céder sur ce point :
rééduquez votre estomac jusqu’à ce qu’il accepte une alimentation
plus solide.
Lettre 9, 1887
162. Je leur ai dit qu’ils commettaient une lourde erreur dans la
préparation de leur nourriture, et que se contenter principalement
de potages, de café et de pain n’était pas conforme à la réforme
sanitaire ; que ce n’était pas sain d’introduire de telles quantités de
liquides dans l’estomac, qui s’en trouvait affaibli, et qu’un tel régime
imposait une lourde charge aux reins.
Je fus entièrement convaincue du fait que plusieurs personnes
dans l’établissement souffraient d’indigestions fréquentes parce
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qu’elles consommaient ce genre de nourriture. Les organes digestifs
étaient affaiblis et le sang appauvri. Leur petit déjeuner consistait
en café et en pain, avec une compote de prunes. Ce n’était pas sain.
L’estomac, reposé et dispos, était mieux en mesure de digérer un
repas substantiel qu’après s’être déjà fatigué au travail. Le déjeuner
était généralement composé d’un potage, parfois de viande. L’esto-
mac est petit, mais l’appétit, insatisfait, se jette sur cette alimentation
liquide ; il en résulte que l’estomac se trouve surchargé.
[Les fruits peuvent calmer l’irritation provoquée par de telles
quantités de liquides aux repas — 475]
Les aliments doivent être chauds, mais non bouillants
Testimonies for the Church 2 :603, 1870
163. Je recommande à tous d’absorber quelque chose de chaud,
en tout cas le matin. Cela ne vous coûtera pas beaucoup de travail.
Lettre 14, 1901