Chapitre 2 — L’effet psychologique des boissons
            
            
              fermentées
            
            
              Tout un héritage de penchants réveillés par le vin et le cidre
            
            
              — Il
            
            
              n’est pas prudent que des personnes ayant un penchant naturel pour
            
            
              les stimulants gardent chez elles du vin et du cidre. Satan les pousse
            
            
              constamment à en faire usage. Si elles cèdent à ses tentations, elles
            
            
              seront incapables de s’arrêter ; l’appétit demande à être satisfait,
            
            
              mais sa satisfaction est un facteur de mort. Le cerveau s’obscurcit ;
            
            
              la raison ne gouverne plus mais cède la place à l’intempérance. La
            
            
              débauche s’installe, toutes sortes de vices abondent ; telles sont les
            
            
              conséquences de l’usage du vin et du cidre. —
            
            
              Christian Temperance
            
            
              and Bible Hygiene, 32, 33
            
            
              .
            
            
              La croissance spirituelle rendue impossible
            
            
              — Celui qui aime
            
            
              les stimulants et qui s’habitue à en faire usage ne peut pas croître
            
            
              en grâce. Il devient vulgaire et sensuel ; ses passions charnelles
            
            
              commandent aux facultés supérieures de son esprit et il n’apprécie
            
            
              pas les valeurs morales. —
            
            
              Christian Temperance and Bible Hygiene,
            
            
              33
            
            
              .
            
            
              Les boissons fermentées corrompent l’esprit
            
            
              — Satan fait som-
            
            
              brer l’homme dans l’intempérance d’une façon si imperceptible, le
            
            
              vin et le cidre corrompent son goût si insidieusement qu’il s’engage
            
            
              sur la voie de l’alcoolisme avant même d’en soupçonner le danger.
            
            
              Les stimulants sont de plus en plus appréciés, le système nerveux
            
            
              se détraque. Satan maintient l’esprit dans une constante agitation
            
            
              fébrile. La pauvre victime, ne se doutant pas du danger, continue
            
            
              si sûrement à s’enfoncer que toute barrière morale s’effondre et
            
            
              que tout principe est sacrifié. Les plus fermes résolutions sont alors
            
            
              sans effet et les considérations les plus élevées sont incapables de
            
            
              soumettre l’appétit perverti au contrôle de la raison. Certaines per-
            
            
              sonnes ne sont jamais ivres, mais elles sont toujours sous l’influence
            
            
              de boissons fermentées. Elles sont fébriles, instables, mal équili-
            
            
              brées ; les facultés les plus élevées de leur esprit ont été perverties.
            
            
              —
            
            
              Ibidem.
            
            
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