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Tempérance
son possible pour son prochain. On devrait veiller à ne pas créer chez
autrui le besoin de stimulants ! Ceux qui conseillent à leurs amis de
prendre de l’eau-de-vie pour leur santé risquent de devenir l’agent
de leur destruction. A maintes occasions, j’ai remarqué qu’un simple
conseil avait eu pour conséquence la déchéance d’hommes et de
femmes devenus esclaves de l’alcool.
Les médecins sont responsables de l’alcoolisme de nombreuses
personnes. Bien que conscients du mal que peut faire l’alcool à
ceux qui s’y adonnent, ils ont osé le prescrire à leurs patients. S’ils
pensaient à leurs conséquences néfastes, ils comprendraient que
les stimulants ont sur un organe particulier le même effet que sur
l’homme tout entier. Comment se justifieront-ils d’avoir poussé des
hommes et des femmes à l’alcoolisme ? —
The Review and Herald,
29 mai 1894
.
Ils savent qu’il est possible d’éviter les méfaits de l’alcool
—
Comment se fait-il que devant les conséquences terribles qu’entraîne
l’alcool sous leurs yeux, des hommes et des femmes, qui déclarent
croire en la Parole de Dieu, puissent se risquer à goûter au vin et aux
spiritueux ou à en faire le commerce ? Une telle attitude n’est certes
pas en accord avec leur profession de foi. ...
Le Seigneur a donné des enseignements précis dans sa Parole
au sujet de l’alcool et des spiritueux. Il en a interdit l’usage et il a
accompagné son ordre d’avertissements et de menaces sévères. Mais
ses interdictions ne sont pas l’expression d’une autorité arbitraire.
Il a averti les hommes pour les préserver des maux qu’engendre
l’alcool. ...
Le commerce de l’alcool est un fléau terrible pour notre pays ;
des hommes qui se disent chrétiens le favorisent et l’autorisent.
Un tel comportement rend les Eglises responsables des résultats
désastreux qu’il entraîne. Le trafic de l’alcool trouve son origine
dans l’enfer même ; il mène à la perdition. Ces réflexions ont une
grave portée. —
The Review and Herald, 1
er
mai 1894
.