Un problème de santé publique
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de l’alcool ou incitent leur prochain à boire ? Voyez le contraste entre
l’œuvre du Christ et celle du débitant de boissons ; vous serez forcés
d’admettre que les marchands d’alcool et ceux qui en favorisent
le commerce travaillent en coopération avec le diable. En agissant
ainsi, ils font plus pour perpétuer la misère humaine que n’importe
quels autres agents du mal dans le monde. ...
Le débitant de boissons se trouve dans la situation de Caïn qui
demandait : “Suis-je le gardien de mon frère ?” Dieu répond comme
à Caïn : “La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi.”
Le débitant sera tenu responsable de la misère qui est entrée dans
les foyers de ceux qui n’avaient pas beaucoup de volonté et qui
succombèrent à la tentation de l’alcool. Il sera accusé de la misère,
de la souffrance et du désespoir qu’a introduits dans le monde le
commerce de l’alcool. Il devra répondre de la détresse et de la
pauvreté des mères, du dénuement, de la faim, du manque d’abri
dont ont souffert les enfants, privés de tout espoir et de toute joie.
Celui qui prend soin du moineau et connaît le moment où il tombe
à terre, celui qui revêt l’herbe des champs, aujourd’hui verdoyante
et demain jetée au feu, ne peut ignorer les cris de détresse de ceux
qui ont été formés à sa propre image et rachetés par son propre
sang. Dieu a connaissance de toute cette méchanceté qui perpétue la
misère et le crime. Il en fait porter toute la responsabilité à ceux qui
contribuent à ouvrir à l’âme la porte de la tentation. —
Manuscrit
54, non daté
.
La sentence de Dieu sur le débitant de boissons
— Il ne sait pas
que le Seigneur a un compte à régler avec lui et ne s’en soucie pas.
Quand sa victime meurt, son cœur de pierre n’en est pas ému.
Il ne prend pas garde au commandement : “Tu n’affligeras point
la veuve, ni l’orphelin. Si tu les affliges et qu’ils viennent à moi,
j’entendrai leurs cris ; ma colère s’enflammera et je vous détruirai par
l’épée ; vos femmes deviendront veuves, et vos enfants orphelins.”
—
The Review and Herald, 15 mai 1894
.
Au jour où chacun recevra selon ses œuvres, il n’y aura pas de
pitié pour le débitant d’alcool. Ceux qui auront détruit la vie devront
expier leurs peines avec leurs propres vies. La loi de Dieu est sainte,
juste et bonne. —
Lettre 90, 1908
.
N’encouragez pas chez les hommes l’envie de stimulants
— Que
chacun considère comme un devoir sacré envers Dieu de faire tout
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