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Appendice B — Discours typiques d’Ellen G. White sur la tempérance
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tement tempérants, on n’aurait pas à déplorer le dixième des morts
qui se produisent de nos jours, et la souffrance physique et mentale
diminuerait beaucoup. Il y aurait beaucoup moins d’accidents sur
terre et sur mer. C’est parce l’homme fait ce qui lui plaît au lieu de
se soumettre aux exigences divines qu’il y a tant de maux dans le
monde.
Dieu nous a donné des lois qui doivent nous aider à vivre, mais
maintenant, comme au temps de Noé, les pensées du cœur humain
se portent uniquement vers le mal. Les hommes marchent selon les
désirs et les ruses de leurs cœurs et travaillent ainsi à leur perte. Dieu
voudrait que l’homme conserve la dignité qu’il lui a donnée et évite
de devenir esclave de l’appétit.
Comment les hommes peuvent-ils faire confiance aux décisions
de jurés qui s’adonnent à l’alcool et au tabac ? S’ils doivent prendre
une décision importante alors qu’ils sont privés de leur stimulant
habituel, ils ne peuvent pas faire fonctionner normalement leur cer-
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veau ; ils ne sont pas en état de rendre un jugement sensé ; et que
vaudra leur décision ?
Les hommes qui occupent des postes de confiance devraient
être tempérants et intègres. En particulier, ceux qui siègent dans les
tribunaux devraient avoir des habitudes sobres, pour être capables
de rendre la justice sans se laisser corrompre ou influencer par les
préjugés. Mais comme la condition de nos affaires juridiques et
gouvernementales est différente de ce qu’elle serait si les hommes
obéissaient à Dieu ! L’alcool, le tabac, un sens moral peu élevé
entraînent les hommes à agir malhonnêtement avec leurs semblables.
La tentation est partout
— Partout la tentation s’offre aux jeunes,
comme aux adultes. Que ce soit en Amérique ou en Europe, les
antres du vice et de la destruction sont rendus attrayants par des
spectacles et de la musique, pour prendre au piège ceux qui s’y
aventurent imprudemment. Tout est mis en œuvre pour attirer les
jeunes au café. Que ferons-nous pour sauver notre jeunesse ? Le
Christ a consenti un immense sacrifice. Il se fit pauvre pour que,
par sa pauvreté, nous devenions riches et puissions participer à la
nature divine. Ne ferons-nous aucun sacrifice pour sauver ceux
qui s’avancent vers la perdition ? Que faisons-nous en faveur de la
tempérance et pour sauver nos jeunes ? Qui veut prendre parti pour
le Christ et collaborer avec Dieu ?