Appendice B — Discours typiques d’Ellen G. White sur la tempérance
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stature élancée, leur pas ferme et souple, leur teint clair montraient
que leur sang n’était pas corrompu, ni leurs sens obscurcis ni leur
haleine souillée — toutes ces caractéristiques étaient des preuves de
leurs habitudes saines, signes de la noblesse que la nature accorde
à ceux qui obéissent à ses lois. Lorsque le roi mit à l’épreuve leurs
capacités et leurs talents après trois ans de formation, il ne trouva
personne “comme Daniel, Hananiah, Mischaël et Azariah”. Leur
vivacité d’esprit, leur langage précis et choisi, leurs connaissances
variées et étendues révélèrent la vigueur intacte de leurs facultés
mentales.
L’histoire de Daniel et de ses compagnons a été rapportée dans
le Livre inspiré pour le bien des jeunes de tous les siècles à venir.
Ceux qui désirent garder leurs facultés intactes pour le service de
Dieu doivent user avec modération des biens qu’il leur accorde et
s’abstenir Totalement de toute substance malsaine et dégradante.
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Ce que des hommes ont fait, d’autres peuvent le faire. Ces fidèles
Hébreux n’ontils pas tenu ferme lors de la tentation et n’ont-ils pas
rendu un beau témoignage en faveur de la tempérance ? Les jeunes
d’aujourd’hui peuvent rendre un témoignage semblable, même dans
des circonstances aussi défavorables. Ils devraient imiter ces jeunes
Hébreux, car tous ceux qui le feront jouiront comme eux des béné-
dictions divines.
L’argent qui aurait pu faire du bien
— Il y a encore un autre
aspect de la tempérance qui devrait être considéré avec soin. L’usage
des stimulants contre nature n’est pas seulement inutile et pernicieux,
mais il est aussi excessivement onéreux. Beaucoup d’argent est ainsi
gaspillé chaque année. L’argent qui est dépensé en tabac couvrirait
les besoins de toutes les missions du globe. Les revenus qui servent
à acheter des boissons fortes et sont encore plus mal employés que
s’ils étaient seulement gâchés permettraient d’éduquer les jeunes
qui se laissent aller à une vie d’ignorance et de crime, et pourraient
les préparer à accomplir une grande œuvre pour Dieu. Des milliers
de parents emploient leurs gains à satisfaire leurs désirs égoïstes,
dérobant ainsi à leurs enfants de la nourriture, des vêtements et
les bienfaits de l’éducation. Des multitudes de personnes qui se
disent chrétiennes encouragent, par leur exemple, de telles habitudes.
Comment les hommes se justifieront-ils aux yeux de Dieu d’avoir
fait un tel gaspillage de ses bontés ?