266
Tempérance
apprendrons à préparer huit plats différents à chaque leçon. Ce projet
a soulevé beaucoup d’enthousiasme. ...
La meilleure société de Williamstown suit nos assemblées. M.
Press et sa femme ont assisté à quelques-unes de nos réunions au
camp-meeting. Ils disent que la Bible est maintenant pour eux un
livre nouveau. Ils se rendent compte qu’elle contient une vérité
précieuse qui fait leurs délices. —
Manuscrit 6, 1894
.
Maintenir les relations
—M
me
Press, la présidente du W. C. T. U.
de Victoria, et M
me
Kirk, la secrétaire, sa sœur et deux dames âgées,
ainsi que la nièce de M
me
Press ont dîné avec nous. Nous avons fait
la connaissance de M
me
Press et de M
me
Kirk à Melbourne. Elles
viennent d’assister à une convention en faveur de la tempérance à
Sydney. Nous avons eu un entretien agréable. Elles sont maintenant,
tandis que j’écris, en train de visiter la région dans notre voiture.
J’espère que ces sœurs vont être amenées à la connaissance de la
vérité. Nous désirons tant voir les personnes intelligentes se convertir
et proclamer la vérité. —
Manuscrit 30, 1893
.
[206]
Des assemblées pour la tempérance en Nouvelle-Zélande
—
Quelques-uns des auditeurs ont été très intéressés par ce sujet. Le
maire, le policier et plusieurs autres déclarèrent que c’était de beau-
coup la meilleure prédication sur la tempérance qu’ils aient jamais
entendu. Nous avons pensé que c’était une réussite et nous avons
décidé de tenir une assemblée semblable le dimanche après-midi
suivant. Malgré un ciel nuageux et une pluie menaçante, nous avons
été bénis. Les auditeurs étaient plus nombreux que la fois précédente.
Beaucoup de jeunes gens écoutaient avec intérêt ; d’autres avaient un
air grave. Ce fut un moment particulier. Une course de chevaux qui
avait duré deux jours, et une exposition de bétail venaient d’avoir
lieu. Cela avait tellement excité les gens que je craignais qu’ils ne
soient pas attentifs. Ils avaient discuté de l’exposition agricole et de
bétail pendant des semaines et l’avaient préparée pendant tout ce
temps. J’ai pu ainsi parler à des personnes que je n’aurais pas pu
rencontrer si cette occasion spéciale ne s’était pas présentée.
Un jeune homme de dix-sept ans environ sanglota comme un
enfant lorsque je lus l’histoire d’un jeune de dix-sept ans qui fut
entraîné dans un débit de boissons et y but son premier verre d’al-
cool ; il arriva ce qui arrive toujours : il perdit la raison. Après avoir
pris cet alcool, le jeune ne se souvint absolument plus de rien. Une