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Tempérance
refuser. Ces excuses sont sans valeur. Nous fumes peinés de voir
que des personnes qui prétendaient croire à la vérité refusaient de
signer l’engagement et de mettre des remparts protecteurs entre leur
âme et la tentation. Elles préféraient ne pas se mettre à l’abri afin de
pouvoir facilement franchir le pas et succomber à la tentation sans
chercher à lui résister. ...
[156]
Ne pas avoir le courage de dire : “J’ai signé”
— Ceux qui pré-
tendent croire à la vérité n’ont pas tous pris position en faveur de
la tempérance comme ils auraient dû le faire. Telle est l’attitude de
ceux qui ont évité de faire un geste décisif en faveur de la tempé-
rance ; pour quelle raison ont-ils agi ainsi ? Quelques-uns déclarent
que si on leur propose du vin ou de l’alcool ils n’ont pas le courage
moral de dire : “J’ai signé et je me suis engagé à ne pas boire de vin,
de bière et d’alcool.” Les noms de ces personnes figureront-ils dans
les registres célestes parmi ceux qui ont participé à la lutte contre
l’appétit ? —
The Review and Herald, 19 avril 1887
.
L’importance d’une signature faite par un homme haut placé
— J’ai rêvé qu’une vaste assemblée se tenait en plein air et qu’un
grand jeune homme, que je vois souvent dans mes rêves lorsqu’ils
se rapportent à des sujets importants, était assis à côté de celui qui
présidait. Ce jeune homme se leva et se dirigea vers les personnes
apparemment les plus influentes et leur dit : “Voici une feuille de
papier, je désire que vous y mettiez tous votre nom.” Il la présenta
d’abord à frère A. Celui-ci la regarda et lut à haute voix : “Vous
vous engagez ici à vous abstenir de vin, de toute boisson alccolisée
et à faire tout de qui dépend de vous pour en décider le plus grand
nombre possible à suivre votre exemple.”
Frère A. secoua la tête et dit qu’il ne lui semblait pas nécessaire
de mettre son nom au bas de la feuille. Il comprenait son devoir et
soutiendrait la cause de la tempérance de la même manière ; mais
il ne se sentait pas appelé à se lier par un engagement car des cas
exceptionnels pouvaient se présenter.
Il tendit la même feuille à frère B. qui la prit, l’examina at-
tentivement et dit : “Je suis du même avis que frère A. Je ressens
quelquefois, lorsque je suis faible et déprimé, le besoin d’un stimu-
lant ; je ne peux pas m’engager à ne faire en aucun cas usage de vin
ou de liqueur.”