Page 189 - Temp

Basic HTML Version

L’enseignement de l’abnégation et de la maîtrise personnelle
185
viennent pas à éveiller une intelligence engourdie et une conscience
cautérisée.
La satisfaction de l’appétit et la fièvre de la passion affaiblissent
l’esprit et le rendent inapte à être éduqué. Notre jeunesse a besoin
d’un enseignement physiologique aussi bien que littéraire et scienti-
fique. Il est important que les jeunes voient le lien qui existe entre
leur façon de manger, de boire et l’ensemble de leurs habitudes,
d’une part, et leur santé et leur vie, d’autre part. A mesure qu’ils
comprendront le fonctionnement de leur organisme, ils sauront com-
ment le préserver de la faiblesse et de la maladie. Une constitution
saine rend l’homme capable d’accomplir à peu près n’importe quelle
tâche. Il est possible de cultiver l’amour, la bienveillance et la piété.
Une déficience physique se retrouvera dans des facultés morales
affaiblies. L’apôtre nous dit : “Que le péché ne règne donc point
dans votre corps mortel et n’obéissez pas à ses convoitises.” —
The
Health Reformer, décembre 1872
.
Notre attitude rejaillit sur d’autres
— Vous devriez observer
les principes de la tempérance en toute occasion. Vous devez les
observer dans ce que vous mangez et dans ce que vous buvez. Et
cependant vous dites : “Ma façon de manger et de boire, les aliments
qui sont sur ma table ne regardent que moi.” Mais ce ne pourrait être
vrai que si vous preniez vos enfants et les enfermiez ; ou que vous
alliez dans le désert où vous ne seriez pas un fardeau pour les autres
et où vos enfants indisciplinés et dépravés ne corrompraient pas la
société dans laquelle il vivent. —
Testimonies for the Church 2 :362
.
[143]
L’acquisition d’une indépendance morale
— Les parents de-
vraient faire acquérir à leurs enfants une indépendance morale et
leur apprendre à ne pas suivre leurs impulsions et leurs inclinations,
mais à exercer leur raison et à agir suivant des principes. Les mères
devraient s’enquérir non de la dernière mode mais du sentier du de-
voir et du service, et veiller à y conduire leurs enfants. Des habitudes
simples, une morale pure, une noble indépendance dans le chemin
du devoir, auront plus de valeur pour le jeune homme que de grands
talents, des dons pour l’étude ou le vernis extérieur que le monde
peut lui donner. Apprenez à vos enfants à marcher dans le chemin
de la justice, et ils y conduiront eux aussi leur prochain. Ainsi vous
verrez finalement que votre vie n’aura pas été vaine. Car vous aurez